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Saint-Louis est à l'heure des comptes. Si le bilan de la programmation artistique du festival de jazz est plutôt satisfaisante, Saint-Louis croule sous le poids des dépenses.
Pour déplacer autant de grosses pointures du jazz à Saint-Louis, il fallait débourser 250 millions FCFA. La participation du chef de l'État, 20 millions FCFA était insuffisante pour réussir le pari. Face à la situation, le président de l'association Saint-Louis Jazz a dû hypothéquer sa maison.
Selon des sources, Me Ibrahima Diop, qui a bénéficié du soutien d'amis notaires a mis la main à la poche pour faire venir des artistes comme Marcus Miller, Peterson, entre autres. Pour ces deux musiciens, l'association a déboursé la somme de 75 millions FCFA, pour le transport et le cachet. Mais pour Me Diop, "cela en valait la peine, car ils nous ont gratifiés d'un beau spectacle".
A l'en croire, il fallait le faire pour éviter le fiasco au festival. "Les banques nous ont fait confiance en prenant en garantie nos propriétés en attendant que les sponsors réagissent", dit-il. Mais ce n'était pas le seul impair.
L'absence des ministères de la Culture et du Tourisme a été déplorée. Alioune Badara Golbert Diagne n'a pas fait dans la dentelle avec le ministre Mbagnick Ndiaye. "Il est jamais venu au festival, qui vend l'image culturelle du Sénégal et quand il s'agit de Ndef Leng, il est bien présent", peste-t-il.
"Toujours, il trouve un prétexte pour justifier son absence, soit à l'ouverture, soit à la fermeture", a regretté Mame Fatou Sy, membre de l'association Saint-Louis Jazz.
Pour déplacer autant de grosses pointures du jazz à Saint-Louis, il fallait débourser 250 millions FCFA. La participation du chef de l'État, 20 millions FCFA était insuffisante pour réussir le pari. Face à la situation, le président de l'association Saint-Louis Jazz a dû hypothéquer sa maison.
Selon des sources, Me Ibrahima Diop, qui a bénéficié du soutien d'amis notaires a mis la main à la poche pour faire venir des artistes comme Marcus Miller, Peterson, entre autres. Pour ces deux musiciens, l'association a déboursé la somme de 75 millions FCFA, pour le transport et le cachet. Mais pour Me Diop, "cela en valait la peine, car ils nous ont gratifiés d'un beau spectacle".
A l'en croire, il fallait le faire pour éviter le fiasco au festival. "Les banques nous ont fait confiance en prenant en garantie nos propriétés en attendant que les sponsors réagissent", dit-il. Mais ce n'était pas le seul impair.
L'absence des ministères de la Culture et du Tourisme a été déplorée. Alioune Badara Golbert Diagne n'a pas fait dans la dentelle avec le ministre Mbagnick Ndiaye. "Il est jamais venu au festival, qui vend l'image culturelle du Sénégal et quand il s'agit de Ndef Leng, il est bien présent", peste-t-il.
"Toujours, il trouve un prétexte pour justifier son absence, soit à l'ouverture, soit à la fermeture", a regretté Mame Fatou Sy, membre de l'association Saint-Louis Jazz.