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En effet, selon le communiqué du Conseil des ministres, l’ordonnance prise par le gouvernement pour la dépénalisation des délits de presse prend en compte des médias en ligne et l’identification des différents acteurs de la communication.
Selon les autorités, le but est de doter le Gabon d’un cadre juridique moderne, arrimé aux standards internationaux. En effet, le Code pénal gabonais prévoit encore des peines d’emprisonnement pour certains délits de presse, ainsi que des sanctions pécuniaires. Ce sont d’ailleurs ces dispositions qui maintiennent en prison depuis octobre 2006 le directeur de la publication de l’hebdomadaire « Nku’u le Messager », Norbert Ngoua Mezui.
Chaque année, les journalistes gabonais ont toujours formulé la même demande de dépénalisation des délits de presse à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai.
La ministre de la Communication, Denise Mekam’ne lors de la célébration 2015 avait déclaré qu’un projet de loi était en examen au niveau du gouvernement.
Le feu président Omar Bongo avait donné son accord à la dépénalisation des délits de presse au Gabon en 2003, à l’occasion des assises de la presse francophone. Mais les actes n’ont jamais suivi les paroles.
Ainsi jusqu’en 2015, l’outrage commis, entre autres par voie de presse, envers une autorité, un corps dépositaire de l’autorité ou de la force publique, les tribunaux, les armées, les administrations publiques et les institutions constitutionnelles est puni conformément aux dispositions du code pénal. La donne sera changée désormais.
oeildafrique.com