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«Parmi mes grands chantiers au ministère de la Justice, il y a fondamentalement la lutte contre l'impunité et l'assistance par un avocat dès la première heure de la garde-à-vue. Car, c'est souvent au cours de cette étape, qu'on note principalement les cas de torture», a dit Me Kaba.
Il s'adressait à la presse en marge de l'ouverture d'une session de formation (9-20 septembre 2013) en droit international et comparé des Droits de l'Homme, à l'initiative de la Fondation Friedrich Neumann pour la Liberté en Afrique de l'Ouest et l'Institut International des Droits de l'Homme de Strasbourg.
«La modernisation de » la justice sera aussi parmi mes priorités, tout en travaillant à la rendre accessible pour tous. Ce qui veut dire que nous œuvrerons aussi pour une justice de proximité, l'indépendance des tribunaux et le respect des droits de la défense», a ajouté Me Kaba, promettant de faire de sorte que les procès respectent les garanties et normes internationales.
Pour le respect de la dignité des détenus, il a promis la réfection et la réhabilitation des prisons.
«Le fait que mon ministère se soit déjà engagé dans la réalisation de chantiers dont je viens d'évoquer quelques-uns, en finition, ne signifie pas que je le dirigerai sur un mode de gouvernance où il n'existe pas de débats ni sur les objectifs ni sur les modalités. J'ai le dessein d'être ouvert à tous les acteurs institutionnels à commencer par mes propres collaborateurs», a dit le garde des sceaux, Me Kaba.
Nommé ministre de la Justice à la suite de la démission du gouvernement d'Abdoul Mbaye le 1er septembre dernier, Me Kaba a promis de poursuivre la traque des biens mal acquis entamé par son prédécesseur, Aminata Touré, promu Premier ministre.
Toutefois, Me Kaba est contesté par certaines organisations dont l'ONG islamique Jamra qui, s'appuyant sur une de ses interviews datant de 2008, l'accuse de défendre la cause des homosexuels.