Politique

La formation libérale part en lambeaux : Macky respire, Idy s'érige en maître de l'opposition


Mercredi 12 Juin 2013

L’ex Premier ministre, Jules Ndéné, avait argué d’un débat très bas, au niveau de l’Hémicycle, pour démissionner et partir perfectionner son anglais d’avocat là-bas en Angleterre. De Cambridge où il suit ses cours d’anglais, « l’étudiant » ne cesse d'envoyer des codes-phares par le biais de sa page Facebook, nous dit, en substance, La Tribune. L’on se rappelle d'ailleurs sa récente passe d’armes avec Doudou Wade, à la suite d’une sortie fort médiatisée, selon laquelle leur parti est sur une mauvaise pente. Ce n’est donc pas anodin si Youssou Diallo, un de ses fidèles compagnons, a profité d’une décision d’Oumar Sarr jugée injuste, pour quitter avec fracas le Parti démocratique sénégalais (Pds).


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Cet épisode, combiné aux frustrations visibles de Farba Senghor, de Mayoro Faye, entre autres, sonne comme la suite d’une dislocation favorable à Macky Sall. La reconstitution de la « grande famille libérale » tant prônée passe peut-être par ces blessures. Mais avant, il faudra encore beaucoup de temps pour retrouver les périodes de gloire, la belle entente qui, seule, pourrait permettre aux libéraux de redevenir les « maîtres de la rue ». C’est là qu’Idrissa Seck, opposant déclaré de Macky, a un bon coup à jouer. Lui qui ne cesse d’affirmer qu’il est l’actionnaire majoritaire du Pds… Même Wade, annoncé en chef de guerre le 16 juin prochain, aura du mal à recoller les morceaux épars du bris de glace. Apparemment, les « fétiches » de Fatick ont fait leurs effets. N'est ce pas Me El Hadj Amadou Sall ?

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Williams Logan