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" La croissance économique en Afrique s’est ralentie de façon brutale"


Lundi 5 Décembre 2016

Albert G. Zeufack, économiste en chef région Afrique de la Banque mondiale, a déclaré que la croissance économique en Afrique s’est ralentie de façon assez brutale. Et la Banque a projeté que le contient noir connaîtra seulement un taux de 1,6% pendant cette année 2016. Soit une baisse de plus de 3% par rapport à l’année dernière.


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Cela est du essentiellement à la baisse des prix des matières premières. Face à cette situation, l’économiste invite les pays africains à mettre l’accent sur la diversification de leurs économies. Parce que, soutient-t-il, «une stratégie de croissance basée essentiellement sur les matières premières n’est pas soutenable».
S’exprimant sur l’éducation, l’économiste estime que l’enseignement supérieur de qualité est «un facteur essentiel du développement à long terme». Il note que le prochain rapport de son institution sur le développement dans le monde discutera des questions d’éducation. L’enseignement supérieur et son financement y prendront une place «extrêmement importante».
Pour le financement, M. Zeufack souligne que la Banque mondiale met un accent particulier sur les centres d’excellence de formation. Et les pôles d’excellence régionaux font partie des efforts de financement de la Banque. Il a conseillé à la direction du Programme de troisième cycle interuniversitaire en économie (Ptci) de se rapprocher de ces projets de centres d’excellence de la Banque. Car, dit-il,«il est certainement l’institution d’excellence qui mérite d’être soutenu et encouragé».
Albert G. Zeufack s’exprimait lors d’une rencontre de plaidoyer avec les partenaires financiers, tels que la Banque mondiale et l’Agence française de développement (Afd), qui s’est tenue hier, à Dakar.

ABDOUL KADER Ba