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Sport

La Confédération africaine sur le cas Doungou Camara


Jeudi 15 Décembre 2016

La Fédération sénégalaise de handball (FSHB) a invité jeudi la Confédération africaine de la discipline (CAHB) à assumer ses responsabilités relativement à la disqualification de la sociétaire des Lionnes Doungou Camara de la CAN 2016, à laquelle elle avait pourtant été autorisée à participer par l’instance continentale.


La Confédération africaine sur le cas Doungou Camara
L’équipe féminine du Sénégal a été disqualifiée de la CAN 2016 (28 novembre-7 décembre), après avoir "irrégulièrement" fait jouer Doungou Camara.
 
Cette joueuse a intégré la sélection sénégalaise après avoir évolué avec la sélection junior de la France, sans que le délai de trois ans requis pour cela ne soit respecté, selon les points du règlement invoqués par l’IHF, la Fédération internationale du handball, pour motiver sa disqualification.
 
"Nous n’avons commis aucune faute dans cette affaire", puisque Doungou Camara "a été déjà qualifiée par la CAHB en mars 2015 lors du TQO (Tournoi de qualification olympique)", a réagi le président de la FSHB, Seydou Diouf en conférence de presse, à Dakar.
 
Selon lui, la demande de qualification de la sociétaire des Lionnes "avait été une première fois rejetée par la direction de la compétition, et c’est un recours déposé auprès du Comité exécutif de la CAHB qui avait permis sa qualification".
 
Sur cette base, la joueuse ne peut avoir obtenu le quitus de la CAHB pour que cette dernière revienne ensuite sur sa décision, une année plus tard, a fait valoir le président de la Fédération sénégalaise de handball.
 
"C’est parce que la CAHB l’a qualifiée et a accepté la liste du Sénégal qu’elle a pu prendre part au TQO qui avait eu lieu en mars 2015 à Luanda (Angola)", a insisté le président de l’instance dirigeante du handball national.
 
"Nous nous sommes donné les moyens d’atteindre nos objectifs et on ne peut pas avoir mobilisé de tels moyens et énergie et commettre ce genre de légèreté", a commenté Seydou Diouf.
 
Statuant sur un appel de la Tunisie, la Commission d’organisation avait rejeté une première la réclamation de la Tunisie en arguant qu’elle doit porter sur les aspects techniques, rejet confirmé par le jury d’appel de la même compétition une première fois, a soutenu M. Diouf, selon qui c’est cette décision qui avait donné lieu à la programmation de la finale Angola-Sénégal.
 
"C’est pourquoi, grande a été notre surprise d’apprendre ensuite par les médias angolais que le Sénégal a été disqualifié", a-t-il poursuivi, rappelant que selon les dispositions de la CAHB, les décisions du jury d’appel "sont insusceptibles d’appel".
 
"Comment peut-on comprendre qu’un avis de l’IHF (Fédération internationale du handball) puisse sortir le mercredi à quelques heures de la finale et qualifier la Tunisie, en définitive", a-t-il commenté.
 
Et pourtant, l’article 39 de la CAHB dispose que l’instance continentale "a l’entière responsabilité de ses compétitions", a signalé le président de la FSHB.
 
"Encore une fois, a conclu Seydou Diouf, nous n’avons commis aucune faute et nous sommes en train de mettre la main sur notre argumentaire pour saisir l’IHF et ensuite certainement le TAS (Tribunal arbitral du sport)".
 
Le président de la Fédération sénégalaise de hand-ball promet de continuer ’’la lutte’’ au sein de la Confédération africaine de la discipline pour disposer de "textes plus clairs"
  SD/BK



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