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La Cour pénale internationale a lancé un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président de la Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo, pour crimes contre l'humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011.
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé jeudi 22 novembre un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, pour des crimes contre l'humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011 - qui avaient fait près de 3 000 morts. "La chambre préliminaire I de la CPI a levé les scellés sur un mandat d’arrêt émis à l’encontre de Simone Gbagbo pour quatre chefs de crimes contre l’humanité", a indiqué l'instance dans un communiqué, précisant que le mandat d'arrêt avait été demandé par le procureur le 7 février et délivré sous scellés le 29 février 2012. Selon le document dont Reuters a eu connaissance, Simone Gbagbo est soupçonnée d'être "pénalement responsable pour des faits de meurtres, de viols, d'autres formes de violences sexuelles, d'autres actes inhumains et de persécutions".
"Simone Gbagbo était idéologiquement et professionnellement très proche de son mari", a indiqué la CPI dans le mandat d'arrêt : "Elle a participé à toutes les réunions tenues pendant la période considérée. Bien que n'étant pas élue, elle se comportait en alter ego de son mari, en exerçant le pouvoir de prendre des décisions d'État". La Cour a demandé au greffe de prendre les dispositions nécessaires en vue du transfert de Simone Gbagbo à La Haye, où siège la CPI. Détenue à Odienné depuis avril 2011, Simone Gbagbo est poursuivie en Côte d'Ivoire pour génocide et crimes de sang, atteinte à la sûreté de l'État et infractions économiques dans le cadre des enquêtes sur la crise de décembre 2010-avril 2011.
france24