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La Banque mondiale peut mettre à la disposition du Sénégal, comme de tout autre pays qui le désire, son instrument et ses méthodes pour le rapatriement des fonds planqués à l’étranger, a indiqué, mardi à Dakar, Makhtar Diop, son vice-président pour la région Afrique.
En visite au Sénégal pour la première fois depuis sa prise de fonction le 6 mai dernier, M. Diop a été reçu par le chef de l’Etat, Macky Sall, le Premier ministre Abdoul Mbaye, et le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane.
‘’La Banque mondiale s’est dotée d’une procédure dénommée +START+ qui signifie rapatriement des biens dans un pays (…). Si un Etat juge que ses revenus ont été envoyés à l’étranger de manière non transparente et non orthodoxe, il a une possibilité de demander que ses fonds soient rapatriés’’, a dit M. Diop.
‘’Des pays comme le Nigeria l’avaient fait pour recouvrer certains de ses biens. Nous n’avons pas encore reçu de requête officielle de la part de l’Etat du Sénégal dans ce sens, mais c’est un instrument qui existe (et) le Sénégal, s’il le souhaite peut nous solliciter’’, a-t-il soutenu, lors d’un point de presse.
Commentant la politique du nouveau gouvernement sénégalais, M. Diop en a salué les premiers pas. Il fut ancien ministre de l’Economie dans le premier gouvernement du président Abdoulaye Wade, en avril 2000.
‘’Nous avons constaté qu’il des soucis de bonne gouvernance dans la politique. Le président Macky Sall nous a fait savoir qu’il va diminuer le train de vie de l’Etat et ériger la gouvernance comme règle dans la gestion’’, s’est satisfait M. Diop.
‘’Le président Sall nous a indiqué un certain nombre de mesures, telles que la révision du code des marchés (publics) pour éviter notamment les marchés de gré à gré et les marchés sans consultance, tout cela dans le cadre d’une gouvernance économique dans la gestion’’, a-t-il expliqué.
Makhtar Diop a été élu vice-président de la BM en janvier dernier. Il a pris fonctions en mai. Sa visite au Sénégal rentre dans le cadre d’une tournée qui l’a déjà conduit en Tanzanie, Ethiopie et Afrique du Sud.
En visite au Sénégal pour la première fois depuis sa prise de fonction le 6 mai dernier, M. Diop a été reçu par le chef de l’Etat, Macky Sall, le Premier ministre Abdoul Mbaye, et le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane.
‘’La Banque mondiale s’est dotée d’une procédure dénommée +START+ qui signifie rapatriement des biens dans un pays (…). Si un Etat juge que ses revenus ont été envoyés à l’étranger de manière non transparente et non orthodoxe, il a une possibilité de demander que ses fonds soient rapatriés’’, a dit M. Diop.
‘’Des pays comme le Nigeria l’avaient fait pour recouvrer certains de ses biens. Nous n’avons pas encore reçu de requête officielle de la part de l’Etat du Sénégal dans ce sens, mais c’est un instrument qui existe (et) le Sénégal, s’il le souhaite peut nous solliciter’’, a-t-il soutenu, lors d’un point de presse.
Commentant la politique du nouveau gouvernement sénégalais, M. Diop en a salué les premiers pas. Il fut ancien ministre de l’Economie dans le premier gouvernement du président Abdoulaye Wade, en avril 2000.
‘’Nous avons constaté qu’il des soucis de bonne gouvernance dans la politique. Le président Macky Sall nous a fait savoir qu’il va diminuer le train de vie de l’Etat et ériger la gouvernance comme règle dans la gestion’’, s’est satisfait M. Diop.
‘’Le président Sall nous a indiqué un certain nombre de mesures, telles que la révision du code des marchés (publics) pour éviter notamment les marchés de gré à gré et les marchés sans consultance, tout cela dans le cadre d’une gouvernance économique dans la gestion’’, a-t-il expliqué.
Makhtar Diop a été élu vice-président de la BM en janvier dernier. Il a pris fonctions en mai. Sa visite au Sénégal rentre dans le cadre d’une tournée qui l’a déjà conduit en Tanzanie, Ethiopie et Afrique du Sud.
APS