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Epatant, impressionnant de justesse technique et de maîtrise, supérieur durant l'ensemble du match, le PSG a réalisé un véritable exploit en écrasant le FC Barcelone (4-0) en 8e de finale de la Ligue des champions, porté par un Parc des Princes incandescent.
Face au mastodonte catalan, le PSG a signé une prestation de haute volée, sa meilleure de sa saison (et de loin), en appliquant les préceptes chers à Unai Emery : agressivité, pressing tout terrain et projection rapide vers l'avant.
La première période réalisée par le champion de France a d'ailleurs constitué un véritable chef d'œuvre en la matière, et l'écart au tableau d'affichage à la mi-temps (2-0) aurait même été plus conséquent sans un excellent Ter Stegen, décisif à plusieurs reprises face aux offensives parisiennes (notamment devant Matuidi et Draxler).
Mais le gardien allemand ne pouvait pas, non plus, tout arrêter, et cette domination a pris des allures de triomphe par la suite. Déjà buteur avant la pause, Di Maria a porté la marque à 3-0 (55e), et Cavani a encore aggravé le score d'une reprise du droit (4-0, 72e), le jour de ses 30 ans.
Les absences des deux Thiago (Motta et Silva), l'horrible statistique de Emery face au Barça (1 victoire en 23 matches avant cette rencontre), le carton jaune précoce de Rabiot (3e), la sortie de Verratti (69e), rien n'a entravé la marche en avant et implacable du PSG, euphorique.
Toujours invaincu en Ligue des champions cette saison, le PSG a remporté un succès symbolique, l'année, peut-être, où l'on s'y attendait le moins. En extase devant cette partition sublime, les supporters parisiens pouvaient chanter de toutes leurs forces : leur équipe, sauvée par le poteau en fin de partie sur une tête d'Umtiti, a presque les deux pieds en quarts de finale de l'épreuve après avoir terrassé l'un des plus grands.
Comme Cavani, qu'aurait-il pu souhaiter de mieux pour fêter son anniversaire ? Critiqué durant la première partie de saison, relégué sur le banc après l'arrivée de Draxler, Angel Di Maria a donné raison à Unai Emery de l'avoir titularisé pour ce choc contre le Barça.
Préféré à Lucas, pourtant le milieu offensif le plus régulier depuis le début de saison, l'Argentin a surfé sur son excellente forme du moment pour signer un doublé remarquable. Sur un coup franc situé sur la droite à la limite de la surface, l'ancien Madrilène a envoyé le ballon au-dessus du mur et trompé Ter Stegen, impuissant sur la ligne (1-0, 14e).
En seconde période, après une percée dans l'axe, Di Maria a déposé une merveille de frappe enroulée dans la lucarne droite du gardien. Précieux par son agressivité et son sens de la passe, Angel Di Maria a célébré ses buts en mimant, comme à son habitude, un cœur avec ses mains. Mais en ce 14 février, jour de la Saint-Valentin, ce sont tous les supporters du PSG qui l'aiment.
Même s'il s'était montré constamment à son avantage en Championnat, la question se posait. Et elle était légitime. Pour sa première en Ligue des champions, Presnel Kimpembe allait-il réussir à pallier sans trembler le forfait de Thiago Silva, victime de douleurs musculaires à une cuisse ? Le défenseur de 21 ans a fait taire tous les sceptiques, faisant preuve d'une autorité et assurance stupéfiantes en mettant sous l'éteignoir les prestigieux membres de la MSN (Messi-Suarez-Neymar). Déjà convoqué en équipe de France par Didier Deschamps, le jeune gaucher a démontré qu'il avait tout d'un grand.