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Le sujet est très sensible dans l'opinion, le Cambodge protestant depuis des siècles contre les empiétements sur son territoire de ses deux puissants voisins, le Vietnam à l'est et la Thaïlande à l'ouest. Sam Rainsy, installé en France depuis 2015 pour échapper à une arrestation dans une affaire distincte de diffamation, a dénoncé sur Twitter un dossier "fabriqué" par un "tribunal de pacotille". Ce verdict s'inscrit dans un contexte de tension entre les deux principales formations politiques du pays, le Parti du peuple cambodgien du Premier ministre Hun Sen, et le Parti du sauvetage national (CNRP, opposition) de Sam Rainsy.
Hun Sen dirige le Cambodge depuis trois décennies mais sa mainmise sur le pouvoir a été fragilisée par le résultat des élections législatives de 2013, qui ont vu le CNRP rafler 55 sièges à l'Assemblée nationale, le Parti du peuple ne conservant que 68 élus sur les 123 que compte la chambre basse du Parlement. Les militants de l'opposition se plaignent de subir des pressions de la part des autorités dans le but de faire taire les critiques à l'approche des prochaines élections, en 2018. (Prak Chan Thul; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)