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DAKARACTU.COM - Par l'entremise de Me M'baye Jacques N'diaye, le pool des conseils de l'ex sénatrice a donc déposé hier une missive en guise de réponse à la mise en demeure récemment servie par la Crei à l'ex mairesse des HLM. Une lettre adressée au Procureur Spécial Près la Cour de Répression de l'enrichissement illicite.
Dès l'entame de cette missive, Astou N'diongue (à l'état civil), a tenu à soulever deux exceptions de nullité : d'une part, elle trouve " incompétente ladite Cour ", et d'autre part, celle qui est surnommée Aïda N'diongue déplore " l'illégalité des nouvelles poursuites à son encontre."
Dans cette lettre que nous avons survolée, l'ex sénatrice invoque l'article 163 bis du Code Pénal pour contester l'examen de son cas par la Crei : " il ne fait aucun doute, au regard de ces dispositions qui énumèrent limitativement les personnes susceptibles d'être poursuivies du chef d'enrichissement illicite, que je ne suis nullement justiciable de la Crei (...)" Se voulant encore explicite, elle soutiendra : " même si j'ai occupé les fonctions de Sénatrice et de Conseillère de la République pour les Affaires Économiques et Sociales, ces mandats n'étaient pas des mandats électifs au sens de l'article 163 " Car, poursuivra-t-elle : " dans les deux cas, j'ai été nommé par décret de M. Le Président de la République sur son quota." Poursuivant de plus belle, elle dira n'avoir " jamais géré de ressources publiques, pour n'avoir jamais été ni questeur, ni ordonnateur, encore moins administrateur de crédits." C'est pour cette raison, du moins à l'en croire, " que dans les deux procédures de détournement ou escroquerie sur des deniers publics pendant devant les juges des premier et deuxième cabinet d'instruction, elle n'est poursuivie que pour des supposés actes de complicité."
Quid de ses mandats électifs d'adjointe au maire de Dakar de 1990 a 1996? Elle soutiendra la main sur le cœur, qu'il " n'a jamais été relevé à son encontre un seul détournement ou malversation portant sur des deniers publics par aucun corps de contrôle de l'Etat." En somme, Aïda N'diongue a sérieusement contesté toutes les accusations à son égard portant sur son patrimoine estimé à la bagatelle de 41.476.158.846 CFA. Une évaluation provisoire, selon le Procureur de la République. C'est pourquoi, elle a versé dans son dossier cette missive avec en pièce jointe son extrait de casier judiciaire, des quitus fiscaux, et tous autres documents à même de la disculper.
En résumé, la prévenue a fortement argumenté pour soutenir qu'elle ne s'est jamais retrouvée dans une position d'influence et de convoitise aux fins de recevoir quelque bien que ce soit ce soit, de quelque personne publique ou privée.
Nous y reviendrons!
Dès l'entame de cette missive, Astou N'diongue (à l'état civil), a tenu à soulever deux exceptions de nullité : d'une part, elle trouve " incompétente ladite Cour ", et d'autre part, celle qui est surnommée Aïda N'diongue déplore " l'illégalité des nouvelles poursuites à son encontre."
Dans cette lettre que nous avons survolée, l'ex sénatrice invoque l'article 163 bis du Code Pénal pour contester l'examen de son cas par la Crei : " il ne fait aucun doute, au regard de ces dispositions qui énumèrent limitativement les personnes susceptibles d'être poursuivies du chef d'enrichissement illicite, que je ne suis nullement justiciable de la Crei (...)" Se voulant encore explicite, elle soutiendra : " même si j'ai occupé les fonctions de Sénatrice et de Conseillère de la République pour les Affaires Économiques et Sociales, ces mandats n'étaient pas des mandats électifs au sens de l'article 163 " Car, poursuivra-t-elle : " dans les deux cas, j'ai été nommé par décret de M. Le Président de la République sur son quota." Poursuivant de plus belle, elle dira n'avoir " jamais géré de ressources publiques, pour n'avoir jamais été ni questeur, ni ordonnateur, encore moins administrateur de crédits." C'est pour cette raison, du moins à l'en croire, " que dans les deux procédures de détournement ou escroquerie sur des deniers publics pendant devant les juges des premier et deuxième cabinet d'instruction, elle n'est poursuivie que pour des supposés actes de complicité."
Quid de ses mandats électifs d'adjointe au maire de Dakar de 1990 a 1996? Elle soutiendra la main sur le cœur, qu'il " n'a jamais été relevé à son encontre un seul détournement ou malversation portant sur des deniers publics par aucun corps de contrôle de l'Etat." En somme, Aïda N'diongue a sérieusement contesté toutes les accusations à son égard portant sur son patrimoine estimé à la bagatelle de 41.476.158.846 CFA. Une évaluation provisoire, selon le Procureur de la République. C'est pourquoi, elle a versé dans son dossier cette missive avec en pièce jointe son extrait de casier judiciaire, des quitus fiscaux, et tous autres documents à même de la disculper.
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