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L’Institut Supérieur de Management n’appartient plus exclusivement au Sénégal. L’ISM, fondé en 1992 par Amadou Diaw, qui vient de fêter ses vingt-cinq ans d’existence a été racheté par le leader du marché a officiellement ouvert son capital à Galileo Global Education (GGE), propriété du fonds d’investissement américain Providence Equity Partners. Le géant européen, 3e mondial, aurait ainsi acquis 65% du groupe ISM. Une nouvelle alliance, pour booster le développement continental de l’école privée africaine.
Si groupe européen a choisi le Sénégal comme porte d’entrée en Afrique c’est parce que l'enseignement supérieur privé y connaît une ascension fulgurante avec près de deux cents écoles. « On est plutôt partisan de trouver des partenaires qui appartiennent au territoire, en l’occurrence l’ISM en Afrique, plutôt que d’exporter des écoles européennes en Afrique. Je comprends l’idée de prendre des étudiants français, de les emmener en Afrique avec des professeurs français, mais ce n’est pas la nôtre. Chez GGE, on veut proposer à nos étudiants un semestre ou une année d’études à Dakar, dans une école africaine. Sinon, nous ne sommes pas certains que la valeur ajoutée soit la même. Avoir une expérience multiculturelle, c’est aller s’immerger dans la culture de l’autre ! », explique Marc-François Mignot-Mahon, Président de Galileo, à Le Monde Afrique. Pour Amadou Diaw, propriétaire de l’Institut, les enjeux étaient autres. « De notre côté, il ne s’agissait pas spécifiquement d’un besoin d’argent. Au-delà de ça, il y a une expertise, des méthodes et des outils. Parmi les fonds qui investissent dans l’éducation et qui nous ont approchés, il n’y avait pas de véritable opérateur dans le secteur de l’éducation, sauf Galileo », souligne l'entrepreneur sénégalais.
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Lala Ndiaye
Si groupe européen a choisi le Sénégal comme porte d’entrée en Afrique c’est parce que l'enseignement supérieur privé y connaît une ascension fulgurante avec près de deux cents écoles. « On est plutôt partisan de trouver des partenaires qui appartiennent au territoire, en l’occurrence l’ISM en Afrique, plutôt que d’exporter des écoles européennes en Afrique. Je comprends l’idée de prendre des étudiants français, de les emmener en Afrique avec des professeurs français, mais ce n’est pas la nôtre. Chez GGE, on veut proposer à nos étudiants un semestre ou une année d’études à Dakar, dans une école africaine. Sinon, nous ne sommes pas certains que la valeur ajoutée soit la même. Avoir une expérience multiculturelle, c’est aller s’immerger dans la culture de l’autre ! », explique Marc-François Mignot-Mahon, Président de Galileo, à Le Monde Afrique. Pour Amadou Diaw, propriétaire de l’Institut, les enjeux étaient autres. « De notre côté, il ne s’agissait pas spécifiquement d’un besoin d’argent. Au-delà de ça, il y a une expertise, des méthodes et des outils. Parmi les fonds qui investissent dans l’éducation et qui nous ont approchés, il n’y avait pas de véritable opérateur dans le secteur de l’éducation, sauf Galileo », souligne l'entrepreneur sénégalais.
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Lala Ndiaye