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Pendant que Damas s'embrase, le Conseil de sécurité des Nations unies ratiocine et procrastine. A dire vrai, la course de lenteur qui se déroule à New York n'a guère d'importance tant la diplomatie s'avère incapable, depuis seize mois, d'influer sur la crise syrienne.
Il n'est pas question ici de moquer cette impuissance. Elle n'est que le produit de décisions réfléchies et pesées, arrêtées tout au long des mois de fureur qui ont marqué le pays comme jamais par le passé.
Incapable de se réformer sans créer les conditions de sa disparition, le régime de Bachar Al-Assad a fait, le premier, le choix de la guerre à son peuple. Sans doute par atavisme familial. Le président syrien était adolescent lorsque son père, en 1982, écrasa dans le sang, à Hama, un soulèvement islamiste armé et laissa le pays figé d'effroi pendant près de deux décennies. Par orgueil aussi, convaincu d'être du même fer que ce père qui régna trente ans sur la Syrie. Après tout, lui, Bachar, n'a-t-il pas survécu à la mise en quarantaine qui a suivi, en 2005, l'assassinat au Liban du premier ministre, Rafic Hariri ?
Il n'est pas question ici de moquer cette impuissance. Elle n'est que le produit de décisions réfléchies et pesées, arrêtées tout au long des mois de fureur qui ont marqué le pays comme jamais par le passé.
Incapable de se réformer sans créer les conditions de sa disparition, le régime de Bachar Al-Assad a fait, le premier, le choix de la guerre à son peuple. Sans doute par atavisme familial. Le président syrien était adolescent lorsque son père, en 1982, écrasa dans le sang, à Hama, un soulèvement islamiste armé et laissa le pays figé d'effroi pendant près de deux décennies. Par orgueil aussi, convaincu d'être du même fer que ce père qui régna trente ans sur la Syrie. Après tout, lui, Bachar, n'a-t-il pas survécu à la mise en quarantaine qui a suivi, en 2005, l'assassinat au Liban du premier ministre, Rafic Hariri ?