L’annulation du meeting du PDS à la Une
Les quotidiens parvenus jeudi à l'APS traitent en priorité de l'annulation du rassemblement que le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) prévoyait d'organiser vendredi, à la place de l'Obélisque.
Le secrétaire général du PDS, l'ancien président Abdoulaye Wade, avait annoncé un rassemblement à la place de l'Obélisque en réaction à la condamnation dont a écopé son fils Karim Wade pour enrichissement illicite.
La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) avait rendu lundi son verdict dans cette affaire, condamnant Karim Wade à 6 ans d'emprisonnement et à payer une amende de 138 milliards de francs CFA,
À la "demande du khalife général des mourides, le Parti démocratique sénégalais a décidé de surseoir à son meeting de demain (…), mais entend lutter pour la libération de l'ensemble des militants incarcérés et celle de Karim Wade dont la candidature pour la prochaine élection présidentielle est maintenue", annonce Le Soleil.
"Wade annule sa manif de demain", renchérit Le Témoin quotidien. Ce journal explique que "cette rencontre initialement prévue à la place de l'Obélisque, entrait dans le cadre de la riposte politique des libéraux suite à la condamnation par la CREI de Karim Wade le 23 mars dernier".
Pour Le Populaire, "le Khalife des mourides a tordu le bras à Abdoulaye Wade". Ce journal révèle qu'à la base, "Wade révèle un +ndiguel+ (directive) du khalife général des mourides transmis par des émissaires pour surseoir à sa manifestation".
Walfadjri traite du même sujet, estimant à sa Une que le khalife général des mourides "a désarmé Abdoulaye Wade". "Wade se dégonfle", suite à l'appel du Khalife qui "l'a fait reculer", souligne pour sa part le journal Le Quotidien.
Ce dernier journal signale toutefois que les libéraux ont maintenu la candidature de Karim Wade malgré son emprisonnement. Selon le journal, le PDS a mis en garde contre toute tentative d'empêcher la candidature de Karim Wade.
"Si le pouvoir refuse à Karim Wade sa candidature pour la prochaine élection présidentielle, il y a deux choses qui s'offrent à notre parti : soit boycotter l'élection organisée par le pouvoir et laisser l'opinion apprécier, ou utiliser toutes les voies politiques, y compris empêcher l'organisation d'une élection sur l'ensemble du territoire national", déclare le porte-parole du PDS, Babacar Gaye, dans des propos rapportés par Le Quotidien.
Sud quotidien voit dans cette annulation du rassemblement des libéraux des raisons autres que celle liée à l'intervention du khalife général des mourides. "Le PDS semble perdre le contrôle de la situation", avance-il.
"La détermination des autorités étatiques à faire face aux troubles à l'ordre public, les divisions au sein du PDS, l'annonce de la poursuite de la traque des biens supposés mal acquis et le soutien de la France et des Etats-Unis d'Amérique à l'Etat du Sénégal dans sa lutte pour la bonne gouvernance sont autant de raisons qui expliquent la reculade du PDS", ajoute Sud Quotidien.
Dans le journal Enquête, Souleymane Ndéné Ndiaye, dernier Premier ministre de l'ancien président Abdoulaye Wade, annonce sa candidature à la présidentielle de 2017. "Si Dieu me prête vie, je serais candidat en 2017 (…)", déclare-t-il, assimilant la candidature de Karim Wade à "une mascarade".
L'ancien chef du gouvernement juge toutefois que M. Wade "est innocent pour le délit d'enrichissement illicite".
Senxibar
|
SenArchive
|
Sen Tv
|
Flash actualité - Dernière minute
|
Politique
|
Société
|
Economie
|
Culture
|
Sport
|
Chronique
|
Faits Divers
|
Opinion
|
International
|
Sciences et Santé
|
Médias
|
Ils l'avaient dit
|
Emploi
|
Ramadan
|
Perdu de vue
|
Echos du tribunal
|
A la une
|
Achaud
|
resultats2012
|
JOB
|
Theatre