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NATIONS UNIES, 20 décembre (Reuters) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi à l'unanimité un projet de résolution présenté par la France qui autorise le déploiement pour au moins un an au Mali d'une force africaine chargée de chasser les rebelles islamistes du nord du pays.
Les Etats-Unis et la France sont parvenus à surmonter leurs désaccords sur ce dossier, a-t-on appris de source diplomatique.
Le texte, dont Reuters a obtenu une copie, autorise une force d'intervention africaine à prendre "toutes les mesures nécessaires", en conformité avec les lois internationales, afin de prendre le contrôle du Nord malien, tombé depuis avril dernier aux mains d'islamistes et de rebelles touaregs.
Il autorise aussi l'Union européenne et d'autres pays membres de l'Onu à participer au renforcement des forces de sécurité maliennes.
Une opération militaire internationale dans le nord du Mali ne devrait pas intervenir avant septembre 2013.
La force africaine, qui devrait prendre le nom d'Afisma, devrait compter jusqu'à 3.300 hommes.
Elle aidera les forces gouvernementales maliennes à "reprendre les zones du nord du territoire malien actuellement sous le contrôle de groupes armés terroristes et extrémistes", ajoute le texte qui ne précise pas les modalités de financement de cette force.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, s'est prononcé pour des contributions volontaires d'Etats membres plutôt que pour un financement onusien, ce qui ne satisfait ni la France ni l'Union africaine.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a accepté d'affecter environ 3.300 soldats - venant principalement du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso - à la formation de la force internationale au Mali. D'après le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, d'autres pays de la sous-région ainsi que deux ou trois nations non-africaines pourraient les rejoindre. (Louis Charbonneau avec Michelle Nichols; Guy Kerivel pour le service français)
reuters