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Cette rencontre entre pays membres de l'Opep et les États producteurs de pétrole qui n'en font pas partie est très attendue. De nombreux pays dont l'économie dépend du précieux hydrocarbure, comme le Venezuela ou l'Algérie, espèrent que cette réunion débouche sur un accord global de baisse du niveau de production afin de faire repartir les prix de l'or noir à la hausse. Sans la présence de l'Arabie saoudite, premier producteur des pays de l'Opep, un compromis trouvé à Vienne – si la réunion est maintenue – n'aura pas le même poids.
L'Opep désuni
Riyad n'a pas justifié sa décision de se désister à la dernière minute. Mais, d'après la chaîne économique Bloomberg, le royaume craindrait de ne pas arriver à ses fins à Vienne compte tenu des tensions actuelles entre les membres de l'Opep.
Après avoir initié et soutenu pendant plus d'un an une politique du pétrole peu cher, l'Arabie saoudite souhaiterait dorénavant réduire la production afin de se donner un peu d'air budgétaire. Problème : l'Iran et l'Irak, deux autres membres influents de l'Opep, ne l'entendent pas de cette oreille.
L'Iran, tout particulièrement, vient de relancer sa machine à produire du pétrole après le début de normalisation de ses relations diplomatiques avec les États-Unis et entend maintenir ou augmenter sa capacité de production pour doper ses exportations et remplir ses caisses. Bagdad semble, de son côté, vouloir négocier avec l'Arabie saoudite les conditions d'une éventuelle baisse de la production, affirme Bloomberg.
Le défi russe
Face à ce front désuni, il y a la Russie, le premier producteur mondial de pétrole. Moscou compte bien mener la vie dure à l'Arabie saoudite lors d'éventuelles négociations. Le Kremlin a, en effet, fait savoir que son pays n'offrirait rien de plus qu'un "gel de la production" alors que Ryad veut obtenir une baisse.
Le royaume wahhabite craint de se retrouver en position de faiblesse face à la Russie s'il n'a pas le soutien de tous les autres pays de l'Opep. D'où sa volonté, d'après Bloomberg, d'organiser une nouvelle réunion entre membres du cartel de l'organisation en amont pour tenter de trouver un terrain d'entente et peut-être faire plier Moscou.
L'Opep désuni
Riyad n'a pas justifié sa décision de se désister à la dernière minute. Mais, d'après la chaîne économique Bloomberg, le royaume craindrait de ne pas arriver à ses fins à Vienne compte tenu des tensions actuelles entre les membres de l'Opep.
Après avoir initié et soutenu pendant plus d'un an une politique du pétrole peu cher, l'Arabie saoudite souhaiterait dorénavant réduire la production afin de se donner un peu d'air budgétaire. Problème : l'Iran et l'Irak, deux autres membres influents de l'Opep, ne l'entendent pas de cette oreille.
L'Iran, tout particulièrement, vient de relancer sa machine à produire du pétrole après le début de normalisation de ses relations diplomatiques avec les États-Unis et entend maintenir ou augmenter sa capacité de production pour doper ses exportations et remplir ses caisses. Bagdad semble, de son côté, vouloir négocier avec l'Arabie saoudite les conditions d'une éventuelle baisse de la production, affirme Bloomberg.
Le défi russe
Face à ce front désuni, il y a la Russie, le premier producteur mondial de pétrole. Moscou compte bien mener la vie dure à l'Arabie saoudite lors d'éventuelles négociations. Le Kremlin a, en effet, fait savoir que son pays n'offrirait rien de plus qu'un "gel de la production" alors que Ryad veut obtenir une baisse.
Le royaume wahhabite craint de se retrouver en position de faiblesse face à la Russie s'il n'a pas le soutien de tous les autres pays de l'Opep. D'où sa volonté, d'après Bloomberg, d'organiser une nouvelle réunion entre membres du cartel de l'organisation en amont pour tenter de trouver un terrain d'entente et peut-être faire plier Moscou.