Le combat est entre Khess Petch et Gnoule Kouke. Et ce combat prend maintenant des allures médiatiques pas du tout éclairées par des données scientifiques. Aucun argument scientifique n’est venu expliquer que ce nouveau produit contenait plus d’hydroquinone qu’un autre distribué sur la place de Dakar, comme So White ou Ambi pur, ou quelque autre produit éclaircissant. Des émissions de télévision s’en s’ont mêlées, et là ; on a frisé l’attentatoire, car comment accuser Khess Petch d’avoir brûlé une femme qui utilise ce produit, argument juste télévisuel, nullement étayé par un médecin avisé et reconnu. C’est là porter atteinte à un droit et à un produit commercial et cela gravement, car le problème n’est pas là ? Il se situe au niveau de l’information des femmes qui ont décidé de s’éclaircir l’épiderme, et ce à l’aide de n’importe quel produit. Hydroquinone ou pas, l’essentiel est dans la prévention véritable du fléau réel que constitue la dépigmentation. En fait, il est grave d’attaquer une concurrence en dénigrant son produit, sans en notifier scientifiquement les dangers, réels ou supposés. Parce qu’en fait, cette femme qui symbolise ce produit « Khess Petch », personne ne s’est demandé si elle n’était tout simplement pas portugaise ou capverdienne, avant de s’extasier sur le slogan, « en quinze jours ». Une bagarre commerciale s’est engagée entre vendeurs de produits éclaircissants, qu’elle reste dans les limites de la concurrence commerciale et ne s’engage pas dans la mystification pseudo scientifique des comparaisons douteuses.
Docteur Jekkyl