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La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), est moins emballé par l’impasse dans laquelle se trouve la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) avec le boycott du principal accusé, Karim Wade, et de ses avocats : « Je ne vois pas comment on pourrait sortir de cette impasse, confie Aboubacry Mbodji, le président de l’Ong. L’État est dépassé par l’affaire ; il ne sait plus comment s’y prendre. Cette situation nous conforte dans l’idée que la Crei, en tant que juridiction d’exception, usant de procédures d’exception, viole la constitution et certains traités internationaux. »
Mbodji demande la libération de Karim Wade et ses co-accusés, qui sont des « otages politiques« . « Les conditions d’un procès équitable ne sont pas réunies, affirme-t-il. L’expulsion de Me Amadou Sall (avocat de la défense) de la salle d’audience, mercredi dernier, et les violences exercées sur Karim Wade le prouvent. Nous allons de dérives en dérives. »
senvidéo