KOUNGHEL: Sidiki Kaba échappe à un accident

SENXIBAR- Le garde des Sceaux ministre de la justice Me Sidiki Kaba a échappé à un accident mortel hier, dimanche 26 mars 2017, sur la route nationale N°1 à une dizaine de km de Koungueul dans la région de Kaffrine. C’est en début d’après-midi que le Garde des Sceaux ministre de la justice Me Sidiki Kaba à bord de sa voiture a percuté un camion sur la route nationale N°1 à hauteur du village Yamong à 23 kilomètres de Koungheul dans la région de Kaffrine. Son chauffeur, Zalé a été gravement atteint avec des fractures au niveau des pieds et des mains. Il a été coincé dans la voiture pendant quelques minutes à la suite du choc. De source médicale, sa vie n’est pas en danger. Quant au ministre et son garde de corps, il y a eu plus de peur que de mal car ils ne souffrent pratiquement que de la violence du choc et des blessures légères.
A leur arrivée au Centre Hospitalier Régional de Tambacounda au environ de 14 heures, ils jouissaient tous de leur conscience mais la fatigue était perceptible. Un avion a été affrété pour leur évacuation à Dakar aux environs de 17 heures. Visiblement, le ministre Sidiki Kaba est un peu dépassé par ce choc qui vient s’ajouter à un autre, le décès de sa sœur Saran Kaba, survenu le 20 mars dernier. D’ailleurs, il avait choisi ce dimanche pour venir prier pour le repos de l’âme de sa défunte soeur. Des sources indiquent que le chauffeur voulait doubler le camion stationné alors qu’un autre arrivait dans le sens Tamba-Dakar. Il a alors choisi de se ranger vers sa droite pour éviter le pire, qui serait un choc frontal entre les deux voitures. C’est d’ailleurs cette option qui a sauvé Sidiki Kaba. Cet énième accident de la circulation est une suite malheureuse du nombre incroyable de chocs enregistrés sur ce corridor Dakar-Bamako où les camions stationnent sans aucun respect du code de la route. Des accidents qui ont occasionné plusieurs pertes en vies humaines pendant les derniers mois de 2016. «L’As» souhaite un prompt rétablissement au ministre Sidiki Kaba et ses collaborateurs.