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Le maire de Dakar n'accorde aucun crédit à la loi votée par les députés portant création de la Société pour la propreté du Sénégal (Soprosen) en remplacement de l'Entente Cadak-Car pour la gestion des ordures au plan national. Khalifa Sall l'a fait savoir, hier, en marge de sa visite pour s’enquérir de l'état d'avancement des chantiers de l’Entente Cadak-Car à Bel-Air, Guédiawaye, Pikine et Mbao. Il n'entend pas lâcher le «fromage» des 10 milliards destinés à la gestion des ordures.
Outré par la décision prise par le gouvernement, l'édile de Dakar soutient que le chef de l'Etat et son gouvernement ont violé la Constitution et la libre administration des collectivités. «L'Etat a fait un autre choix qui lui pose de sérieux problèmes parce que les ordures ont toujours relevé des collectivités locales dans tous les pays du monde. Le Sénégal veut être le seul pays au monde à créer une société nationale d'ordures, en violation des principes fondamentaux de notre législation. Parce que la libre administration des collectivités locales est une disposition constitutionnelle. Mais surtout sur le plan législatif, les collectivités locales déterminent l'usage de leurs ressources». Avant d'enfoncer le clou : «La gestion des ordures est une affaire politique. Nous allons la combattre politiquement. Ce projet, nous sommes contre. C'est un mauvais projet. Nous l'avons toujours combattu. C'est un recul quant au niveau de la politique de décentralisation. C'est un projet impertinent. Parce que j'aimerais bien qu'on me dise comment une société nationale d'ordure va agir. Les ordures dans tous les pays du monde relèvent des collectivités locales».
Adoptant une «attitude républicaine», Khalifa Sall refuse de polémiquer avec l'actuel Directeur général de la Soprosen. «Je suis un républicain. Je n'ai pas encore entendu un membre du gouvernement réagir (..) Et je ne vais pas polémiquer avec un Dg», a-t-il martelé.
Le maire de Dakar déplore les «contrevérités» soulevées par certains membres du gouvernement lui attribuant le paternité de la désignation de Sindia comme lieu devant abriter le site d'enfouissement des ordures. À l'en croire, le centre a été choisi par ses prédécesseurs à la mairie de Dakar.
Pour ce qui est du Programme de renforcement et d'équipement des collectivités locales (Precol) pour renforcer le réseau de voiries intercommunales couvrant la région de Dakar, en exécution, M. Sall demande l 'appui de l'État pour la sauvegarder la zone des Niayes. «Aujourd'hui, toute la zone des Niayes est en train d'être loti. C'est l'occasion de lancer un appel à l'intention du gouvernement parce que c'est le gouvernement qui a la compétence pour l'affection des terres depuis 2009, à ce qu'il nous aide à préserver ces zones d'abord écologiques et économiques et qui vont beaucoup aider dans la lutte contre la pauvreté».
Outré par la décision prise par le gouvernement, l'édile de Dakar soutient que le chef de l'Etat et son gouvernement ont violé la Constitution et la libre administration des collectivités. «L'Etat a fait un autre choix qui lui pose de sérieux problèmes parce que les ordures ont toujours relevé des collectivités locales dans tous les pays du monde. Le Sénégal veut être le seul pays au monde à créer une société nationale d'ordures, en violation des principes fondamentaux de notre législation. Parce que la libre administration des collectivités locales est une disposition constitutionnelle. Mais surtout sur le plan législatif, les collectivités locales déterminent l'usage de leurs ressources». Avant d'enfoncer le clou : «La gestion des ordures est une affaire politique. Nous allons la combattre politiquement. Ce projet, nous sommes contre. C'est un mauvais projet. Nous l'avons toujours combattu. C'est un recul quant au niveau de la politique de décentralisation. C'est un projet impertinent. Parce que j'aimerais bien qu'on me dise comment une société nationale d'ordure va agir. Les ordures dans tous les pays du monde relèvent des collectivités locales».
Adoptant une «attitude républicaine», Khalifa Sall refuse de polémiquer avec l'actuel Directeur général de la Soprosen. «Je suis un républicain. Je n'ai pas encore entendu un membre du gouvernement réagir (..) Et je ne vais pas polémiquer avec un Dg», a-t-il martelé.
Le maire de Dakar déplore les «contrevérités» soulevées par certains membres du gouvernement lui attribuant le paternité de la désignation de Sindia comme lieu devant abriter le site d'enfouissement des ordures. À l'en croire, le centre a été choisi par ses prédécesseurs à la mairie de Dakar.
Pour ce qui est du Programme de renforcement et d'équipement des collectivités locales (Precol) pour renforcer le réseau de voiries intercommunales couvrant la région de Dakar, en exécution, M. Sall demande l 'appui de l'État pour la sauvegarder la zone des Niayes. «Aujourd'hui, toute la zone des Niayes est en train d'être loti. C'est l'occasion de lancer un appel à l'intention du gouvernement parce que c'est le gouvernement qui a la compétence pour l'affection des terres depuis 2009, à ce qu'il nous aide à préserver ces zones d'abord écologiques et économiques et qui vont beaucoup aider dans la lutte contre la pauvreté».
Moustapha BA
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