KAOLACK Wade convaincu de sa victoire le 25 mars

Depuis quelques jours, ces audience commencent à chaque fois à partir de 17 h pour se terminer à 4h du matin »,  a indiqué le président sortant. Revenant sur les raisons ayant conduit à un second tour contrairement à leurs prévisions qui annonçaient une victoire de la coalition « Fal » dès le premier tour, le président Wade l’a surtout justifié par le taux élevé d’abstentions. Il a toutefois relevé que lors du scrutin du 26 Février dernier seul un (1) sénégalais sur deux (2) a voté. Ce qui a surtout été à l’origine de l’enlisement de sa coalition qui n’a pu sortir victorieuses de la course dès le premier tour.

Mais il a annoncé « si le taux d’abstention est réactivé le jour du prochain vote, notre bras de fer avec le candidat de la coalition « Benno Bokk Yaakaar », connaîtra son épilogue et tournera à notre faveur ». Exhortant  les responsables libéraux de Kaolack à aller vers les responsables locaux de ces différentes formations de l’opposition, afin de discuter et coordonner avec eux, Wade a également fait savoir que la somme de l’ensemble de ces différentes masses d’électeurs, lui conférera une victoire à peu prés de 100 % des suffrages qui s’exprimeront le 25 Mars prochain.
 «A Sédhiou, notre coalition a obtenu un pourcentage égal à 70 % autant dans la commune que dans le reste du département, et même si à Kaolack nous ne parviendrons pas décrocher un tel score, faisons le maximum pour disposer d’un électorat fort » a exhorté le candidat de la coalition des « Fal »

 WADE CHARGE L’OPPOSITION.

"DES JOURNALISTES ETRANGERS PAYES PAR L’OPPOSITION POUR QU’ILS ASSISTENT A MA DEFAITE"

 La rencontre d’hier entre Wade et les représentants des différents corps de métiers de la région de Kaolack a aussi constitué pour le candidat sortant une occasion d’aller à la charge contre l’opposition. Selon Wade , les chefs de l’opposition sénégalaise qui s’attendaient à sa défaite dès le premier tour se sont rendus à l’étranger pour sermonner certains de nos adversaires de l’occident.

Ces manœuvres ont surtout causé la présence massive des observateurs étrangers (1800 au total) sur le territoire national, chose jamais vue en Afrique. C’est parce que, a-t-il laissé entendre, il  leur été dit que le Sénégal allait se réduire en cendres si jamais je pose ma candidature, ces superviseurs ont même été renforcés par un effectif pléthorique de journalistes étrangers dont le séjour a été intégralement pris en charge par les chefs de l’opposition. « Mais durant tout le long du processus (validation de ma candidature acceptée par le conseil constitutionnel, durant la campagne électorale, le jour du scrutin) aucun incident majeur n’a été enregistré sur l’étendue du territoire national, ni par les observateurs eux-mêmes, ni par les politiciens qui faisaient le tour du monde pour dénigrer notre pays.

Au finish, les observateurs qui étaient présents au Sénégal par la voix de leur chef, n’ont fait que me présenter leurs félicitations ». Devant une foule de militants, le candidat de la coalition des forces alliées a fait ce compte rendu pour signifier simplement à ses partisans que le Sénégal est un pays de paix et lui, il est l’artisan de cette paix. Ainsi, il a poursuivi son discours en appelant ses militants  à aller voter en masse le jour du prochain scrutin.
SUDONLINE.SN