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Devant un parterre de fidèles rassemblés au All Dulles Area Muslim society, la deuxième plus grande mosquée des Etats-Unis, le secrétaire d'état américain a tenu à saluer la foule par un «assalam'aleykoum», avant de souhaiter un «Ramadan Mubarack» aux musulmans présents.
«Je sais que ce iftar interculturel est une initiative annuelle qui coïncide cette année avec le jour des réfugiés et cette crise majeure à laquelle nous sommes confrontés, a-t-il déclaré. Nous devons comprendre qu'il y a 65 millions de personnes déplacées. Si vous les mettez tous ensemble, cela ferai le 22e pays le plus peuplé du monde... nous sommes face à un challenge immense qui questionne notre capacité à développer de la compassion.»
«En tant que pays, les États-Unis financent fièrement à hauteur de 5 milliards de dollars d'assistance ceux qui ont perdus leur maison juste à cause des combats en Syrie. Il y a 12 millions de personnes déplacées de Syrie, certains sont dans des camps en Turquie, au Liban en Jordanie.. d'autres tentent de passer en Europe pour essayer de trouver un avenir plus sûr»
John Kerry annonce un objectif d'accueil de 100 000 réfugiés
Face à cette crise, «nous avons décidé d'augmenter le nombre de réfugiés de 75 000 l'année dernière à 85 000 cette année avec un objectif de 100 000.»
Tout en précisant ce que serait le processus d'accueil des réfugiés et notamment les vérifications faites de leur non appartenance à des mouvances extrémistes ou criminelles, John Kerry a tenu à préciser qu' «il n'y a aucune preuve que les réfugies qui passent par la procédure d'accueil officielle soient une menace à notre société plus importante qu'un membre de n'importe quel autre groupe».
Une déclaration importante quelques jours après l'attaque terroriste perpétré par un Américain d'origine afghane, se réclamant de Daesh et qui a fait 49 victimes dans un bar gay d'Orlando.
D'après le secrétaire d'état américain, les États-Unis ne sont pas en guerre contre l'islam. «Interdire l'accès au territoire américain à des personnes à cause de leur race, de leur nationalité ou de leur religion contredit basiquement les idéologies sur lesquelles notre pays s'est construit.(...) Nous croyons aux droits individuels et non à la culpabilité collective et jugeons les personnes sur leurs actes, et non les circonstances de leur naissance ou leur choix des textes sacrés.»
Un discours anti-Trump
Un discours clairement orienté contre les appels de Donald Trump à interdire l'accès du territoire américain aux étrangers musulmans. «La haine anti-musulmane est un don dans les mains des recruteurs de terroristes qui continuent de propager des mensonges disant que les États-Unis sont en guerre contre l'islam alors qu'il n'y a pas d'autres pays au monde où les musulmans ne jouissent d'autant de liberté qu'aux États-Unis d’Amérique», a-t-il affirmé. Après l'appel à la prière, lancé en direct, John Kerry et Angelina Jolie ont rompu le jeûne avec les représentants des communautés religieuses.
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