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Jihadisme: Macky Sall parle des sénégalais qui ont rejoint l'Etat islamique


Mardi 15 Novembre 2016

SENXIBAR- Le Président de la République du Sénégal reparle du Djihadisme. Dans un entretien accordé à la Radio France internationale(RFI), Macky Sall a évoqué la question des sénégalais qui ont rejoint l’Etat islamique. D'après le quotidien Le Populaire qui cite la RFI, le président Sall est conscient de leur capacité de nuisance. «Si des nationaux (enrôlés par EI, ndlr) veulent revenir, bien sûr, il faut s’attendre à ce qu’ils essaient de développer ce qu’ils sont allés apprendre dans ces pays», dit-il, soulignant qu’au Sénégal «il y a en ce moment des gens qui ont été arrêtés par anticipation. On n’est jamais à l’abri. Vu la manière dont les choses se passent, personne ne peut tout prévoir. Mais l’essentiel c’est d’avoir la résilience, les capacités de pouvoir rester debout. C’est ça qui est essentiel». Mais, explique-t-il, «on ne peut pas dire : on a anticipé sur tout. On l’a bien vu à Nice. Il a fallu un camion pour faire ce désastre. Pendant qu’on va maintenant s’occuper des camions qu’est-ce qu’ils vont utiliser ? On ne sait pas. L’essentiel, c’est préparer la bataille psychologique». Il persiste : «Ce qui est important, c’est que nous veillions. Nos ferons face. Voilà. C’est ça qui est essentiel». Il explique cependant qu’il ne connaît pas le nombre de sénégalais enrôlés par l’Etat islamique. «Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de sénégalais. On a parlé d’une dizaine, vingtaine… Je ne sais pas». Mais concède-t-il, «aucun pays n’est à l’abri en vérité. Tout citoyen peut être radicalisé. Donc c’est une question de fond. Il faut défendre les populations et il faut aussi apporter des solutions par rapport aux problèmes que pose la radicalisation». Au début, indique le président sénégalais, «on avait dit que c’était la pauvreté. On voit bien que c’est plus compliqué. Donc il faut également que les crises qui secouent le monde au Moyen-Orient soient étudiées et traitées convenablement».
Il faut surtout, soutient M. Sall, «que la solidarité aussi entre les différents blocs du monde soit plus grande pour que nous puissions désamorcer ce choc de civilisation, ce choc des religions que les extrémistes essaient de forcer, mais que des gens moins conscients aussi essaient de mettre en exergue en montrant les différences ». Selon SMS, «il faut éviter la stigmatisation, surtout de l’islam, puisque les musulmans restent quand même les plus frappés par le terrorisme. Donc le terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam. Et ça, on doit clairement le poser». Maintenant, renseigne-t-il: «Les gens sous prétexte de l’islam utilisent un discours radical. C’est ça qu’il faut dé-radicaliser. Il y a un travail théologique que les musulmans doivent faire pour apporter aux musulmans le discours qu’il faut pour se prémunir de cette contamination qui est en train, effectivement, de déstabiliser le monde entier»





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