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«En ce qui concerne le football, je pense que le bilan est positif. On peut même dire que le bilan est élogieux parce que c’est très rare dans l’histoire du football professionnel qu’on soit qualifié en un an pour deux catégories différentes. Je veux parler des seniors qui vont aborder la Can bientôt et les U20. Vous avez vu aussi ce que les U23 ont fait. Les cadets sont allés presqu’à un match de la qualification avec une rencontre extrêmement difficile jouée en Guinée. Donc, cela veut dire que dans l’ensemble, le football est en train de faire son chemin avec beaucoup d’efficacité. Le reste maintenant, c’est de continuer dans la même dynamique et de prier pour que la Can senior soit un succès pour le Sénégal. En même temps aussi que la Can U20 qui va se jouer en Zambie prochainement», a-t-il affirmé, demandant de ne pas toujours «convoquer l’histoire récente avec la Can 2015 où on s’était arrêté au premier tour. Ils (seniors et juniors) n’ont pas vécu les mêmes situations, donc il ne faut pas les comparer. Les seniors sont en train de faire un bon travail, mais sachez aussi qu’aux mois de novembre et décembre, ils sont les premiers au niveau africain. C’est un classement important. Cela veut dire qu’il y a quelque chose qui est en train d’être faite. Il y a l’envie de gagner».
Handball et Beach Soccer, sur une bonne lancée
«Evidemment, qu’il y a satisfaction. D’ailleurs, ça amène un débat extrêmement important parce que le handball malgré le revers, ou encore, cette discrimination, n’enlèvent en rien le travail qui a été fait. On a bâti un bon handball. Maintenant, c’est une bataille juridique. Je viens de recevoir le comité qui va gérer cette affaire. Nous allons suivre le processus et défendre nos intérêts.
Maintenant, en ce qui concerne le Beach Soccer, c’est la même chose. On est en Coupe du monde et champion d’Afrique. C’est aussi un travail qui est en train d’être abattu. C’est l’occasion de tirer un chapeau à l’ensemble de l’encadrement technique et bien évidemment, la Fédération qui a mis les moyens pour accompagner le Beach Soccer. La carrière d’un athlète c’est du business, une dimension économique. Ce n’est pas qu’économique. Tout le monde doit le faire, c’est du patriotisme. Faire gagner ta vie, c’est une question individuelle. C’est un travail qu’on doit abattre avec l’Etat qui aide. Mais, ça va au-delà de ces récompenses».
Les JO, un peu de regrets, mais…
«Les JO, c’est une compétition exceptionnelle. C’est la plus grande compétition mondiale. Donc, le niveau africain ne peut différer de celui des jeux olympiques. Je pense que selon nos objectifs, on a eu un peu de regrets parce qu’on n’est pas rentré avec des médailles. Mais, quand même, cela a permis à notre équipe nationale féminine de se confronter à de très grandes équipes, les meilleures même avec la Serbie et les Etats-Unis. C’était une bonne préparation parce que si je me rappelle bien, le coach Tapha Gaye disait qu’il allait pour se préparer pour l’Afrobasket 2017. Le basket aussi nous a valu beaucoup de satisfactions.
Mais, depuis longtemps, on n’a pas gagné. Je veux parler des hommes. Il est temps qu’on revienne au niveau du toit africain et nous y travaillons avec la Fédération qui a organisé un tournoi des jeunes. Je pense qu’elle est dans cette logique».
Une grosse satisfaction
«Compte tenu de nos résultats, je suis satisfait. On a eu 178 médailles en 2016 dont 58 en Or. C’est extrêmement important, si on compare le passé et à ce qui s’est passé en 2016. Il faut se satisfaire de ça et continuer à avoir beaucoup plus d’ambitions. On va réussir le pari d’être sur le toit de l’Afrique».
Hausse du budget
«On est dans une phase de planification bien déterminée pour gagner le pari des infrastructures. Donc, l’augmentation de ce budget touche l’enveloppe des infrastructures. On a 11 milliards francs Cfa d’investissements. Donc, on va continuer dans la belle dynamique».
Les décisions d’après Can
«Toute équipe qui se bat, c’est pour avoir des résultats. Aujourd’hui, tout Sénégalais a l’ambition légitime d’aller en Coupe d’Afrique. On a pas une piètre équipe. On a une équipe qui est première en Afrique, regroupant des joueurs avec des valeurs intrinsèques. C’est une équipe qui a donné de l’espoir. Donc, c’est tout à fait légitime, même si on n’est pas meilleur partout. Maintenant, ce que l’Etat doit faire, il le fera. Je sais que la Fédération et l’encadrement ont une mission bien déterminée. Ils feront cette mission. Ce sont eux qui sont sur le terrain, qui touchent le ballon. Nous, on ne tape pas dans le ballon. On sera dans les gradins en ayant le cœur avec eux. On va leur apporter de la chaleur, maintenant c’est à eux de se battre et nous demandons à ce qu’ils se battent réellement.
Le doute des Sénégalais sur le groupe d’Aliou Cissé
«C’est une lecture de quelques sportifs. Légitime ou pas, mais je sais que ce qui a guidé au recrutement d’Aliou Cissé, ce n’est pas parce que c’est un expérimenté ou il a gagné des trophées partout. Mais, c’est un Sénégalais qui a été capitaine, mais également, il a un mental de gagneur qu’il pourra transférer à ces joueurs. Nous le sentons. Mais, on est dans le domaine du sport où on ne maîtrise pas tout à cent pour cent. Mais, on aimerait qu’on ne tombe pas. Si ça devait arriver, on aimerait comprendre que c’est quelque chose qu’on ne pouvait pas éviter. Il faut tomber les armes à la main».
Plus de 12 grands chantiers
«Pour parler d’infrastructures. On a presque plus de 12 grands chantiers, 4 à l’extérieur de Dakar, les 8 à l’intérieur. D’ailleurs, le 9 janvier, on va inaugurer le stade Alassane Djigo. Ensuite, suivront Parcelles Assainies, Mbao, Ngalandou Diouf et Assane Diouf où on est en phase de construction. Donc, le Sénégal est en chantier en ce qui concerne les infrastructures.
C’est un prototype qui va nous intéresser et rien ne s’oppose à ce qu’on fasse partout dans ce pays. Mais, on choisira quelques régions quand il s’agira de le faire parce que c’est extrêmement important. On est dans un pays où il pleut et il y a du soleil. Donc, si on peut avoir d’autres stades de ce type, ce serait mieux.
Des chantiers ont démarré, on va continuer. Il y a l’afrobasket, la Can des seniors, juniors. Tout ça rentre dans les perspectives. Donc, le travail continue et nous le ferons».