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Les participants, habillés en civil, ont scandé plusieurs slogans --"Nos comptes sont dans le rouge", "Je défends ma patrie mais aussi mes droits"--, selon la même source. Des membres de la garde présidentielle, endeuillée fin novembre par un attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique (12 agents tués), n'ont pas participé mais portaient des brassards en signe de solidarité avec le mouvement.
"Ces manifestations interviennent après l'échec de négociations avec le gouvernement sur l'augmentation des salaires", a déclaré à l'AFP le porte-parole du syndicat national des forces de sécurité intérieure, Riadh Rezgui.
Selon un responsable mandaté par la présidence du gouvernement, cité dans un procès-verbal de récentes négociations tenues au ministère de l'Intérieur, le coût des hausses de salaires demandées représentent une somme de près d'un milliard de dinars (450 millions d'euros).
Les syndicats des forces de l'ordre font valoir l'augmentation du coût de la vie au cours des dernières années en Tunisie. Elles font aussi face à la difficulté croissante de leur tâche, dans un pays à la fois ciblé par des attentats jihadistes et théâtre de multiples mouvements sociaux.
Cette manifestation survient ainsi dans la foulée d'une vague de contestation sociale ayant secoué de nombreuses régions la semaine écoulée, contraignant les autorités à décréter un couvre-feu nocturne sur l'ensemble du territoire.
La Tunisie, qui a réussi sa transition politique née de la révolution de 2011, ne parvient pas en revanche à s'extirper du marasme économique.
Elle a en outre été plusieurs fois frappée par de sanglants attentats jihadistes et vit aujourd'hui sous état d'urgence. Des dizaines de policiers, de militaires et de touristes étrangers ont été tués ces dernières années.
AFP
"Ces manifestations interviennent après l'échec de négociations avec le gouvernement sur l'augmentation des salaires", a déclaré à l'AFP le porte-parole du syndicat national des forces de sécurité intérieure, Riadh Rezgui.
Selon un responsable mandaté par la présidence du gouvernement, cité dans un procès-verbal de récentes négociations tenues au ministère de l'Intérieur, le coût des hausses de salaires demandées représentent une somme de près d'un milliard de dinars (450 millions d'euros).
Les syndicats des forces de l'ordre font valoir l'augmentation du coût de la vie au cours des dernières années en Tunisie. Elles font aussi face à la difficulté croissante de leur tâche, dans un pays à la fois ciblé par des attentats jihadistes et théâtre de multiples mouvements sociaux.
Cette manifestation survient ainsi dans la foulée d'une vague de contestation sociale ayant secoué de nombreuses régions la semaine écoulée, contraignant les autorités à décréter un couvre-feu nocturne sur l'ensemble du territoire.
La Tunisie, qui a réussi sa transition politique née de la révolution de 2011, ne parvient pas en revanche à s'extirper du marasme économique.
Elle a en outre été plusieurs fois frappée par de sanglants attentats jihadistes et vit aujourd'hui sous état d'urgence. Des dizaines de policiers, de militaires et de touristes étrangers ont été tués ces dernières années.
AFP