Imams et oulémas invités à prêcher pour une paix durable et la réconciliation des coeurs

 
Serigne Abdou Aziz Sy s’exprimait lors d’une audience avec l’Association des imams et prédicateurs du Sénégal, dirigée par l’Imam Youssoupha Sarr.
 
S’adressant aux Sénégalais en général et aux hommes politiques et à la société civile en particulier, il a appelé à la concorde nationale. Il a aussi invité ses compatriotes à bien se comporter et à cultiver le pardon.
 
Parlant des difficultés auxquelles est confronté le pays, il a affirmé que cela ne doit pas amené à recourir à la violence qui pourrait ,dit-il, être une source de chaos.
 
Revenant sur la loi instituant le ticket présidentiel, il a indiqué qu’il avait personnellement demandé au président Abdoulaye Wade de surseoir à son projet.
 
A cet égard, il s’est félicité de la sagesse dont le chef de l’Etat a fait preuve en retirant son texte. Selon lui, nul ne doit pousser le président démocratiquement élu à la sortie. ‘’Il lui appartient de dire s’il se présente ou non aux prochaines élections présidentielles de 2012’’, a-t-il dit.
 
Le porte-parole du Khalif des Tidjanes a formulé des prières pour l’ensemble du pays. Il a également transmis les salutations de Serigne Mansour Sy Borom Daradji, khalif général des tidianes, aux membres de l’Association des imams et prédicateurs du Sénégal.
 
Prenant la parole au nom des imams, Youssoupha Sarr s’est réjoui de la rencontre avec le porte-parole du khalife des Tidjanes, avant de se féliciter des recommandations formulées par ce dernier pour une réconciliation nationale et une paix durable au Sénégal.
 
L’imam Sarr explique que les membres de l’association ont décidé de cette rencontre avec les khalifs généraux en vue de sensibiliser ces derniers sur la situation difficile que traverse le Sénégal en ce moment et à huit mois des élections présidentielles de 2012.
 
L’Association des imams et prédicateurs ne prêche pour aucun parti politique, mais elle essaie de jouer sa partition pour une stabilité au pays, a-t-il toutefois précisé.
 
Selon Youssoupha Sarr, les imams ne doivent pas être en reste, car ils sont interpellés sur toutes questions du pays.