Autres articles
-
Guy Marius Sagna : « L’Afrique n’a pas à remercier la France impérialiste »
-
La réaction ironique d'Ousmane Sonko suite aux propos de Macron : "La France serait aujourd’hui encore allemande, si...’’
-
«La famille de Ndiaga Diouf a encaissé les 25 millions» (Avocat)
-
Après les réactions du Sénégal et Tchad : Jean Luc Mélenchon tance Macron
-
«Venir à Pastef en janvier 2019 et...» : Ansou Sambou dézingue Fadilou Keïta
En voilà un sermon qui risque de ne pas plaire aux adeptes et défenseurs de l’inversion freudienne. L’imam de la mosquée Moussanté à Thiès ne supporte pas les homosexuels et il a tenu à le faire savoir à l’occasion de la fête du sacrifice, la Tabaski qui selon lui revêt, tout un symbolisme. «En sacrifiant l’animal, on doit sacrifier aussi l’ignorance, le gaspillage, la violence, la criminalité, le vol, la débauche, la fornication et l’homosexualité qui constituent la partie animale de l’homme», énumère Babacar Ndiour, repris par nos confrères de Libération. «C’est d’ailleurs pour aider l’humanité à bannir ces tares que Dieu a envoyé plusieurs prophètes de manière successive», renchérit l’imam, dont le plaidoyer contre l’homosexualité, risque de provoquer l’ire des organisations gays. «Le pire des vices de la sexualité, c’est l’homosexualité et le lesbianisme (…) toute personne qui s’adonne à l’homosexualité ou au lesbianisme est pire qu’un animal», dira Babacar Ndiour, qui par ailleurs s’est félicité de la non ratification par le Sénégal de la convention de Genève sur la dépénalisation de l’homosexualité, une pratique qu’il condamne sans ménagement. «Même les animaux qui sont sacrifiés pour la Tabaski ne s’aventurent jamais à des rapports entre mâle ou femelle, même les chiens ne le font pas », a-t-il regretté
senweb
senweb