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« Les agents de Sanogo ont fouiné partout où ils pourraient me voir, de ma maison de Sebénikoro en passant par la maison de mon papa à Banakabougou, en vain, raconte Coulibaly sur le site à MaliJet.Com. Ils ont chargé une certaine Fatoumata Coulibaly de m’appeler pour savoir où je me trouvais afin de pouvoir m’enlever et m’exécuter. Mais malheureusement pour eux j’avais déjà franchi les frontières maliennes et je me trouvais au Sénégal. »
Drissa Coulibaly était poursuivi pour avoir défié Sanogo. Ce dernier, affirme-t-il, aurait manqué de reconnaissance à son égard. L’ex-capitaine de l’armée libérienne déclare avoir fait des sacrifices et prié afin que le chef de la junte passe du grade de capitaine à celui de général.
Il réussit sa mission. « Juste après, confie-t-il, un de mes enfants a été victime d’un accident sur la route de Koulouba. Il a eu une fracture crânienne et a été hospitalisé dans les services d’urgences de l’hôpital de Kati. »
Drissa Coulibaly sollicite l’appui de Sanogo pour les 2,5 millions de francs CFA nécessaires pour les soins. Le capitaine devenu général lui fait comprendre qu’il est fauché. Quelques jours plus tard, jure Coulibaly, Sanogo organise une soirée des chasseurs au cours de laquelle il dégaine 9 millions pour les offrir à l’animateur de la cérémonie, Sékouba Traoré alias Sékoubani.
Présent à la fête, il prend le micro pour s’en plaindre. On lui coupe le son et le désigne comme une personne à abattre. C’est le début de la cabale contre lui, le début de sa cavale. Il s’enfuit en gardant avec lui la tête du cheval qu’il avait sacrifié pour que Sanogo devienne général. Cette partie de l’animal, il comptait s’en servir pour jeter un sort à l’ex-capitaine en guise vengeance.
Ce dernier ne l’entendait pas de cette oreille. Il se lance à sa poursuite en envoyant ses hommes. En vain. Drissa Coulibaly était déjà au Sénégal.
Plus tard, accusé d’avoir trempé dans l’assassinat des bérets rouges, qui vaut à Sanogo des poursuites, Coulibaly est emprisonné pendant deux ans. Il juge ce traitement injuste et réclame réparation.
Il dit : « C’est le juge Karamba qui a manigancé mon arrestation arguant que j’étais de mèche avec Sanogo lors de l’exécution des bérets rouges alors qu’à ce moment je n’étais pas à Bamako. J’ai apporté toutes les preuves que j’étais hors de Bamako au moment des faits et le procureur Daniel Tessogué m’a donné un non-lieu après deux ans de détention arbitraire. »
Drissa Coulibaly était poursuivi pour avoir défié Sanogo. Ce dernier, affirme-t-il, aurait manqué de reconnaissance à son égard. L’ex-capitaine de l’armée libérienne déclare avoir fait des sacrifices et prié afin que le chef de la junte passe du grade de capitaine à celui de général.
Il réussit sa mission. « Juste après, confie-t-il, un de mes enfants a été victime d’un accident sur la route de Koulouba. Il a eu une fracture crânienne et a été hospitalisé dans les services d’urgences de l’hôpital de Kati. »
Drissa Coulibaly sollicite l’appui de Sanogo pour les 2,5 millions de francs CFA nécessaires pour les soins. Le capitaine devenu général lui fait comprendre qu’il est fauché. Quelques jours plus tard, jure Coulibaly, Sanogo organise une soirée des chasseurs au cours de laquelle il dégaine 9 millions pour les offrir à l’animateur de la cérémonie, Sékouba Traoré alias Sékoubani.
Présent à la fête, il prend le micro pour s’en plaindre. On lui coupe le son et le désigne comme une personne à abattre. C’est le début de la cabale contre lui, le début de sa cavale. Il s’enfuit en gardant avec lui la tête du cheval qu’il avait sacrifié pour que Sanogo devienne général. Cette partie de l’animal, il comptait s’en servir pour jeter un sort à l’ex-capitaine en guise vengeance.
Ce dernier ne l’entendait pas de cette oreille. Il se lance à sa poursuite en envoyant ses hommes. En vain. Drissa Coulibaly était déjà au Sénégal.
Plus tard, accusé d’avoir trempé dans l’assassinat des bérets rouges, qui vaut à Sanogo des poursuites, Coulibaly est emprisonné pendant deux ans. Il juge ce traitement injuste et réclame réparation.
Il dit : « C’est le juge Karamba qui a manigancé mon arrestation arguant que j’étais de mèche avec Sanogo lors de l’exécution des bérets rouges alors qu’à ce moment je n’étais pas à Bamako. J’ai apporté toutes les preuves que j’étais hors de Bamako au moment des faits et le procureur Daniel Tessogué m’a donné un non-lieu après deux ans de détention arbitraire. »