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‘Abdoul Hamid Sarr ne sera pas en paix, car il a injurié notre pacificateur Baye Niass. Tant qu’il le sera, nous ne le serons pas en tant que disciples de Baye Niass’. Le talibé niassène, qui s’exprime ainsi, est très remonté contre celui qui a publié des injures à l’encontre du guide sur Internet. Abdoul Hamid Sarr, résident à la rue 10 de Pikine, est l’homme qui a franchi le rubicon en tenant des propos disgracieux à l’égard de Mamoune Niass, fils de Baye Niass, lui-même fils de Cheikh Abdoullahi Niass. Toute la lignée niassène a été atteinte par les insultes d’Abdoul Hamid Sarr, selon les talibés. La rue 10 de Pikine a vécu des moments mouvementés, samedi dernier. Des gendarmes faisaient face à une foule monstre de disciples niassène prêts à tuer Sarr. A 19 heures 30 minutes, devant la maison de Sarr, la circulation était devenue impossible, car les disciples occupaient même la voie publique. Des Zikr s’élevaient de temps en temps pour glorifier Baye Niass, et les talibés tombaient en transe, pris de ferveur. Les menaces fusaient de partout. ‘C’est à vous que nous nous adressons, vous ne pourrez pas nous empêcher de punir Abdoul Hamid Sarr’, lancent les talibés aux forces de l’ordre.
Cheikh Sahid Sall, Moukhadam de Baye Niass à Pikine, dit être le premier à rechercher et trouver le domicile d’Abdoul Hamid Sarr. ‘Je suis venu ici le matin vers 10 heures. Quand j’ai sonné à la porte, c’est une fille qui m’a ouvert. Je lui ai demandé Abdoul Hamid Sarr, elle m’a dit qu’il était là. Et pour qu’elle ne se doute de rien, je lui ai dit que j’avais oublié quelque chose et que je reviendrai. J’étais parti pour aviser mes condisciples. C’est la fille qui a dû l’avertir pour qu’il se tienne sur ses gardes’, explique le Moukhadam.
A l’arrivée des disciples, le mis en cause était armé, selon ces derniers. Il disposait, en effet, de deux couteaux et d’autres armes blanches, et était accompagné par des hommes, ajoutent les talibés niassène. Des disciples de Baye ont été blessés, d’après Hamid Sall. Mais, Abdoul Hamid Sarr de son côté a reçu des pierres et sa demeure a failli être incendiée. C’est alors que la police a été avertie. Chez les voisins du mis en cause, une dame soutient que Sarr est un autarcique qui n’a pas trop de relations avec eux.
A un moment de la soirée, un talibé informera ses condisciples que le Khalife a appelé à l’apaisement ; sa volonté étant qu’aucune violence ne soit faite. Quelques minutes plus tard, des bruits de détonations se faisaient entendre. Les grenades lacrymogènes étaient jetées dans la foule pour disperser les récalcitrants.Aujourd’hui, malgré l’appel au calme, des talibés soutiennent n’avoir pas encore tourné la page, car Abdoul Hamid Sarr paiera pour son acte.
Awa THIAM (Stagiaire)
WALF
Cheikh Sahid Sall, Moukhadam de Baye Niass à Pikine, dit être le premier à rechercher et trouver le domicile d’Abdoul Hamid Sarr. ‘Je suis venu ici le matin vers 10 heures. Quand j’ai sonné à la porte, c’est une fille qui m’a ouvert. Je lui ai demandé Abdoul Hamid Sarr, elle m’a dit qu’il était là. Et pour qu’elle ne se doute de rien, je lui ai dit que j’avais oublié quelque chose et que je reviendrai. J’étais parti pour aviser mes condisciples. C’est la fille qui a dû l’avertir pour qu’il se tienne sur ses gardes’, explique le Moukhadam.
A l’arrivée des disciples, le mis en cause était armé, selon ces derniers. Il disposait, en effet, de deux couteaux et d’autres armes blanches, et était accompagné par des hommes, ajoutent les talibés niassène. Des disciples de Baye ont été blessés, d’après Hamid Sall. Mais, Abdoul Hamid Sarr de son côté a reçu des pierres et sa demeure a failli être incendiée. C’est alors que la police a été avertie. Chez les voisins du mis en cause, une dame soutient que Sarr est un autarcique qui n’a pas trop de relations avec eux.
A un moment de la soirée, un talibé informera ses condisciples que le Khalife a appelé à l’apaisement ; sa volonté étant qu’aucune violence ne soit faite. Quelques minutes plus tard, des bruits de détonations se faisaient entendre. Les grenades lacrymogènes étaient jetées dans la foule pour disperser les récalcitrants.Aujourd’hui, malgré l’appel au calme, des talibés soutiennent n’avoir pas encore tourné la page, car Abdoul Hamid Sarr paiera pour son acte.
Awa THIAM (Stagiaire)
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