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La recrudescence des violences dans le monde inspire l’institut Amadou Sakhir Lô de Boune, (Dakar), un thème qui invoque la paix. Lors de leur fête de fin d’année, les élèves ont choisi comme thème : «L’islam et la paix». Les fondements de ce principal facteur de développement régissent selon le porte-parole des talibés sur « la modestie, la solidarité, la tolérance pour le bien être et la sécurité des citoyens». Ces derniers de lancer des messages étayés par des versets coraniques et de paroles du prophète Mouhamed (Psl), à l’endroit des citoyens du monde en général et sénégalais en particulier. Car disent-ils, le livre sacré de l’Islam, le Saint Coran, accorde beaucoup d’importance à la paix. En effet, explique, l’élève porte-parole du jour « la paix n’est pas synonyme de richesse. Sinon les pays pétroliers ne seraient pas des théâtres de guerres dans le monde. Serigne Fallou Lô, le porteur du message de Serigne Mactar Nar Lô, marabout du Dara de koki, use des vertus du thème du jour et interpelle l’Etat : « Si les autorités étatiques veulent véritablement la paix, elles n’ont qu’à soutenir les Daras qui oeuvrent dans l’instauration de ce facteur indispensable pour l’épanouissement de l’être humain». Ibrahima Khalil de la même délégation représentante de Koki s’inscrit dans la même dynamique et invite les Chrétiens du Sénégal à faire preuve de tolérance. «Les Chrétiens sont des missionnaires. S’ils le désirent, ils peuvent interdire les filles musulmanes voilées de leurs écoles. Mais je leur dis de faire preuve de tolérance». Non, sans exhorter les musulmans d’établir des instituts islamiques où inscrire leurs jeunes. Et Ibrahima Khalil de souligner un paradoxe sur l’interdiction du voile des filles musulmanes dans les écoles catholiques lors leurs sœurs se voilent. Dans le même registre, Mouhamadou Bara Niang directeur de l’institut Ahmet Sakhir Lô ajoute : «Le fait que des écoles catholiques renvoient les filles musulmanes voilées signifie tout simplement que l’islam est plus tolérant. Par ce que dans un pays où 95% de la population est musulmane, si une minorité de 5% décide de récuser les filles voilées musulmanes de leurs écoles, sans aucune conséquence néfaste, cela ne peut être qu’une preuve de tolérance. Mais les musulmans doivent se ressaisir et tirer les enseignements. Se référer des marabouts comme Seydi El hadj Malick, Serigne Touba, et Amadou Sakhir pour créer des instituts afin d’instruire leurs jeunes musulmans comme l’on fait les Chrétiens». L’institut qui conte plus de 1000 (milles) élèves a recensé 81 talibés maîtrisards du Saint Coran. Des bacheliers et les candidats réussis au Bfm ont également reçu leurs diplômes et leurs prix. Il faut dire l’institut créé en le 25 mais 1995, regorge des talibés de différentes nationalités : Guinéens, français, Gambiens etc.
L'Office