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NETTALI.NET – Alors qu’il était dans la capitale du rail pour présenter ses condoléances à la famille de Birane Gningue, le correspondant du journal Le Quotidien rappelé à Dieu il y a quelques semaines, Idrissa Seck n’a pu échapper aux questions des journalistes. Le maire de Thiès qui s’est récemment porté candidat à la présidentielle de 2012 a été interpellé sur les chantiers entamés dans cette ville vers 2003-2004, mais qui tardent à être achevés.
Idrissa Seck commence d’abord par renvoyer la presse à la déclaration faite par le Président Abdoulaye Wade, le 5 novembre 2009, lors de l’inauguration de l’usine de montage de véhicules Senbus. Ce jour-là, le chef de l’Etat qui venait de se réconcilier avec Idrissa Seck avait pris l’engagement d’achever les chantiers de Thiès. Mais depuis, rien n’a été fait. Alors quand la question lui est posée, Idrissa Seck lance : « Mon désir, c’est de les achever une fois élu président du Sénégal. » Et cette élection ne devrait pas tarder. Du moins si l’on en croit Idrissa Seck. Puisque le maire de Thiès précise : « Une fois élu président en 2012. » Pour rappel, c’est alors qu’Idrissa Seck assurait les charges de Premier ministre et de maire de Thiès que ces chantiers avaient été lancés. Thiès devait, d’ailleurs, accueillir la fête de l’indépendance d’avril 2004. Seulement, des retards sur les travaux avaient servi de prétexte pour transférer la fête à Dakar. Et c’était parti pour un long feuilleton qui a coûté à Idrissa Seck son poste de Premier ministre et sa place dans l’entourage de Wade. C’est, d’ailleurs, dans le cadre de l’enquête sur les chantiers de Thiès que l’ancien Premier ministre a été envoyé en prison. De même que l’entrepreneur Bara Tall qui avait préfinancé les travaux. Mais ils ont tous les deux étaient blanchis. Parmi les victimes des chantiers de Thiès, on peut également citer l’ancien ministre Salif Bâ.