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Dans le cadre du Conseil des ministres décentralisé, le président de la République Macky Sall avait inauguré le « pont de l’Emergence », érigé sur les gravats de l’ancien pont « Sénégal 92 ». C’était le 20 juillet 2016, après 11 mois de travaux. Seulement, voilà huit mois après, qu’un fait pour le moins surprenant, est noté sur cet échangeur présenté alors par le chef de l’Etat comme étant un ouvrage de troisième génération et surtout, le pont le plus moderne du Sénégal.
En effet, il est constaté que les choses prennent une tournure inquiétante au niveau de ce pont. Puisqu’une partie de la route d’une des bretelles de sortie s’est affaissée. D’où les questions sérieuses que beaucoup se posent sur la qualité du travail et des aménagements annexes, surtout le volet réseau d’assainissement.
Quand on sait qu’après l’écroulement de cette partie d’une de ces bretelles, un gros trou y est visible, au beau milieu de la chaussée et tout le sol s’est dérobé, il y a de quoi s’inquiéter. Et comme le dit l’adage : "mieux vaut prévenir que guérir ».
Ainsi, face à un tel constat, les responsables du chantier du pont qui continuent toujours le travail sur les aménagements de l’infrastructure encore huit mois après sa réception; ont mis des blocs de béton à l’entrée de la bretelle et juste devant le trou pour fermer l’accès à cette voie. Les automobilistes qui viennent des Parcelles assainies et qui veulent rejoindre la route de l’aéroport sont donc obligés de monter le pont, descendre de l’autre côté, remonter par la bretelle opposée pour enfin, ressortir pour reprendre la bonne direction.
Le trou continue de s’agrandir progressivement, malgré le barrage installé tout autour et même quelques pneus jetés dans le fossé. Et c’est à leurs risques et périls que les piétons et les scootéristes qui s’aventurent sur la bretelle, l’empruntent. Car la route peut se dérober sur plusieurs mètres à tout moment. Et peut-être emporter avec elle tout ce qui s’y trouverait.
Au-delà des automobilistes, il y a tous ces usagers de ce pont qui sont inquiets. Interpellé sur leur propre sécurité, Mbaye Sarr, vendeur de batteries de téléphone installe à une dizaine de mètres de la crevasse, confie : « nous ne sommes pas en sécurité. A tout moment, la situation peut devenir critique ici. La route peut s’écrouler à tout moment et emporter tout avec elle dans le trou. Vous voyez bien qu’on a barré la route, cela n’empêche pas les scootéristes de l’utiliser ».
A quelques mètres de là, se trouve Mbagnick Diouf qui tient aussi son petit commerce dans le coin. Lui, prévient qu’ « une catastrophe peut arriver à tout moment. Nous interpellons les autorités pour trouver une solution le plus rapidement possible, car nous n’avons pas la conscience tranquille. On se sent en danger ». Abondant dans le même sens, cette vendeuse de sachets d’eau de souligner que "la situation est alarmante. A peine inauguré, le pont commence à avoir des problèmes. On ne peut que s’interroger pour savoir si le travail est bâclé ou pas. En tout cas, ce n’est pas rassurant".
Source Vox Populi
En effet, il est constaté que les choses prennent une tournure inquiétante au niveau de ce pont. Puisqu’une partie de la route d’une des bretelles de sortie s’est affaissée. D’où les questions sérieuses que beaucoup se posent sur la qualité du travail et des aménagements annexes, surtout le volet réseau d’assainissement.
Quand on sait qu’après l’écroulement de cette partie d’une de ces bretelles, un gros trou y est visible, au beau milieu de la chaussée et tout le sol s’est dérobé, il y a de quoi s’inquiéter. Et comme le dit l’adage : "mieux vaut prévenir que guérir ».
Ainsi, face à un tel constat, les responsables du chantier du pont qui continuent toujours le travail sur les aménagements de l’infrastructure encore huit mois après sa réception; ont mis des blocs de béton à l’entrée de la bretelle et juste devant le trou pour fermer l’accès à cette voie. Les automobilistes qui viennent des Parcelles assainies et qui veulent rejoindre la route de l’aéroport sont donc obligés de monter le pont, descendre de l’autre côté, remonter par la bretelle opposée pour enfin, ressortir pour reprendre la bonne direction.
Le trou continue de s’agrandir progressivement, malgré le barrage installé tout autour et même quelques pneus jetés dans le fossé. Et c’est à leurs risques et périls que les piétons et les scootéristes qui s’aventurent sur la bretelle, l’empruntent. Car la route peut se dérober sur plusieurs mètres à tout moment. Et peut-être emporter avec elle tout ce qui s’y trouverait.
Au-delà des automobilistes, il y a tous ces usagers de ce pont qui sont inquiets. Interpellé sur leur propre sécurité, Mbaye Sarr, vendeur de batteries de téléphone installe à une dizaine de mètres de la crevasse, confie : « nous ne sommes pas en sécurité. A tout moment, la situation peut devenir critique ici. La route peut s’écrouler à tout moment et emporter tout avec elle dans le trou. Vous voyez bien qu’on a barré la route, cela n’empêche pas les scootéristes de l’utiliser ».
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Source Vox Populi