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Ces chiffres ont été publiés jeudi par le ministre de l'enseignement supérieur grâce au projet du recensement biométrique des étudiants guinéens.
Selon le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. il y a plus de 52 000 étudiants inscrits dans les universités privées de la capitale Conakry, mais seulement 19 000 répondent aux normes, soit plus de 32 000 étudiants fictifs.
Dans les universités publiques, ce sont au total 33.000 étudiants qui ont été répertoriés, parmi lesquels, seulement 19.000 répondent aux normes et donc près de 14.000 fictifs.
Il y a en Guinée plus d'étudiants fictifs que de véritables étudiants.
Pour le ministre Abdoulaye Yéro Baldé, la biométrie, au-delà de la maîtrise des effectifs, est aussi l'occasion de s'intéresser aux aspects pédagogiques de l'enseignement.
Cette opération de biométrie a permis de déterminer le nombre d'équipements qu'il faut pour un laboratoire, le nombre d'étudiants, d'enseignants et le type d'encadrement le plus adapté.
"Grâce à la biométrie, l'État va pouvoir faire des économies et favoriser la réorientation de ces fonds vers la construction d'infrastructures et l'équipement de nos universités publiques, mais aussi de nos enseignants. Cela pourrait également passer par l'instauration d'un système d'accès automatisé dans les universités", a indiqué le ministre de l'Enseignement supérieur.
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur souligne également qu'avec la confirmation de plus de 50% de fictifs dans le système, son département projette de faire au minimum une économie oscillant entre 150 et 200 milliards ou plus par an