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Originaire de Kindia, la belle métissée, Aminata Sylla est la figure montante mais discrète du palais présidentiel. En quelque sorte, la «Condeleezza Rice » de Sékoutouréya. Une mini-révolution que veut imprimer le nouveau locataire du palais. A l’ombre du chef de l’Etat, Alpha Condé, qui l’a cooptée au lendemain de son investiture en qualité de Conseillère en charge du Secteur Privé, la nouvelle égérie a pris ses marques dans ses locaux du petit palais. Omniprésente à tous les conseils de ministres et comités de pilotages, cette inconditionnelle combattante du RPG (parti au pouvoir) qui a mouillé le maillot durant les deux tours de l’élection présidentielle guinéenne n’est pas une inconnue du sérail. Urbi orbi, son ascension au devant de la scène politique guinéenne est l’aboutissement de longues années de lutte. Sa disponibilité, son sens relationnel, son entregent et sa forte capacité d’écoute ont fortement contribué à sa nomination comme Conseillère du Secteur Privé. Réputée pour ses connexions dans les cercles économiques du pays, qui la portent en estime, Aminata Sylla allie l’activité soutenue de conseillère à la présidence à son statut de vie de femme. Fidèle en amitié et d’une loyauté inoxydable, elle entretient une grande proximité avec les loyaux serviteurs du chef de l’Etat, avoue un habitué du sérail politique. Depuis sa prise de fonction, la nouvelle égérie du secteur privé, qui s’essaye à tout, le pied à l’étrier, bonifie son carnet d’adresse. Investisseurs Chinois, Indiens, Marocains, Turcs, Sud-Africains, Croates et Nigérians de passage à Conakry gardent d’elle de bons souvenirs. Au four et au moulin, elle sait que sa mission est loin d’être une sinécure. Pari audacieux pour la jeune conseillère dont l’avenir dépendra en grande partie des performances de ce stratégique strapontin très convoité. « Elle tient bien les cartes en main » clame t-on à Conakry. La Mauritanie a eu sa Naha Mint Mouknass, de même que le Tchad sa Aziza Baroud. La Guinée a son Aminata Sylla, sans doute plus efficace et moins politique que ses illustres aînées.
Source: lesAfriques.com
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