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Et pour cause: seuls 32% des sondés savent que la femme doit commencer à surveiller son alimentation avant de tomber enceinte et près d'un tiers d'entre eux ignorent qu'il est indispensable de pratiquer une activité physique régulière avant et pendant la grossesse. Pourtant, afin de limiter la prise de poids et d'éviter de développer un diabète gestationnel, les médecins recommandent aux futures mamans la marche, la natation ou encore le yoga. Sans surprise, les sports à risque sont à bannir comme l'équitation, l'aérobic, la plongée, le ski ou les arts martiaux.
Mais la mère n'est pas la seule à devoir surveiller son alimentation et faire du sport. Si 70% des sondés ont conscience que l'hygiène de vie du père est également à prendre en compte dans la santé à venir de l'enfant, ils oublient certains facteurs de risques dans leurs réponses. Ainsi, les deux tiers des personnes interrogées citent, à raison, le tabac et l'alcool, mais seules 16% et 8% pensent respectivement à la nécessité d'un régime alimentaire équilibré et d'une activité physique soutenue. Pourtant, ces critères peuvent également affecter le développement du foetus. "Une bonne hygiène de vie des parents et de l’enfant pendant les 1.000 jours a un impact positif et durable sur la santé", explique ainsi le professeur Umberto Simeoni, président du Grand Forum des Tout-Petits dans l'éditorial accompagnant le sondage. "Nombreux sont les travaux scientifiques qui aboutissent à ce constat: agir précocement permet de réduire la probabilité de contracter des maladies chroniques", indique-t-il.
Et si la plupart des Français ignorent ces informations pourtant capitales, c'est parce qu'ils ne consultent pas de professionnels de santé avant de concevoir, met en garde le sondage. Globalement, ils préfèrent voir un médecin une fois la grossesse entamée. La visite pré-conceptuelle est pourtant fortement recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS). "L'accompagnement pré-conceptionnel est une première étape clé dans le projet d'enfant. (...) Notre société fait face à une augmentation de l'obésité. Ainsi la visite pré-conceptionnelle permettrait de dépister des vulnérabilités à surveiller chez les parents. C'est lors de cette étape que le corps médical peut commencer à engager un accompagnement personnalisé du couple tant sur les questions d'hygiène de vie et d'alimentation, que de vaccination par exemple", explique Olivier Parant, gynécologue-obstétricien du CHU de Toulouse, cité dans l'étude.
Avant de concevoir, les futurs parents peuvent se tourner vers un médecin généraliste, un gynécologue-obstétricien, un gynécologue médical ou encore une sage-femme. Le professionnel de santé pourra alors proposer aux patients quelques examens biologiques complémentaires comme la détermination du groupe sanguin, une sérologie VIH ou encore des examens sérologiques de la toxoplasmose (maladie infectieuse due à un parasite pouvant provoquer des complications foetales chez les femmes enceintes non immunisées).
(Sondage Odoxa pour Le Grand Forum des Tout-Petits, réalisé auprès de 1.008 Français âgés de 20 à 40 ans interrogés par Internet. Parmi eux, 473 avait des enfants et 200 souhaitaient un enfant dans les 2 ans à venir.)
Mais la mère n'est pas la seule à devoir surveiller son alimentation et faire du sport. Si 70% des sondés ont conscience que l'hygiène de vie du père est également à prendre en compte dans la santé à venir de l'enfant, ils oublient certains facteurs de risques dans leurs réponses. Ainsi, les deux tiers des personnes interrogées citent, à raison, le tabac et l'alcool, mais seules 16% et 8% pensent respectivement à la nécessité d'un régime alimentaire équilibré et d'une activité physique soutenue. Pourtant, ces critères peuvent également affecter le développement du foetus. "Une bonne hygiène de vie des parents et de l’enfant pendant les 1.000 jours a un impact positif et durable sur la santé", explique ainsi le professeur Umberto Simeoni, président du Grand Forum des Tout-Petits dans l'éditorial accompagnant le sondage. "Nombreux sont les travaux scientifiques qui aboutissent à ce constat: agir précocement permet de réduire la probabilité de contracter des maladies chroniques", indique-t-il.
Et si la plupart des Français ignorent ces informations pourtant capitales, c'est parce qu'ils ne consultent pas de professionnels de santé avant de concevoir, met en garde le sondage. Globalement, ils préfèrent voir un médecin une fois la grossesse entamée. La visite pré-conceptuelle est pourtant fortement recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS). "L'accompagnement pré-conceptionnel est une première étape clé dans le projet d'enfant. (...) Notre société fait face à une augmentation de l'obésité. Ainsi la visite pré-conceptionnelle permettrait de dépister des vulnérabilités à surveiller chez les parents. C'est lors de cette étape que le corps médical peut commencer à engager un accompagnement personnalisé du couple tant sur les questions d'hygiène de vie et d'alimentation, que de vaccination par exemple", explique Olivier Parant, gynécologue-obstétricien du CHU de Toulouse, cité dans l'étude.
Avant de concevoir, les futurs parents peuvent se tourner vers un médecin généraliste, un gynécologue-obstétricien, un gynécologue médical ou encore une sage-femme. Le professionnel de santé pourra alors proposer aux patients quelques examens biologiques complémentaires comme la détermination du groupe sanguin, une sérologie VIH ou encore des examens sérologiques de la toxoplasmose (maladie infectieuse due à un parasite pouvant provoquer des complications foetales chez les femmes enceintes non immunisées).
(Sondage Odoxa pour Le Grand Forum des Tout-Petits, réalisé auprès de 1.008 Français âgés de 20 à 40 ans interrogés par Internet. Parmi eux, 473 avait des enfants et 200 souhaitaient un enfant dans les 2 ans à venir.)
Auteur: France soir - Francesoir.fr