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Il faut s’attendre demain 4 juillet à une perturbation du fonctionnement de la justice sur l’étendue du territoire national. Pour cause, les greffiers et personnels administratifs regroupés au sein du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) ont décidé de déterrer la hache de guerre et, incidemment, de croiser les bras dans tous les cours, tribunaux et autres juridictions du Sénégal, pour 24 heures. Histoire de contraindre les pouvoirs publics, et surtout le Garde des Sceaux Aminata Touré, à accorder une attention plus soutenue à une plateforme revendicative.
Cette grève fait suite à la non satisfaction de leur plateforme revendicative et l’échec de leurs concertations avec les pouvoirs publics. Conséquence du mouvement d’humeur du Sytjust : les justiciables qui auront besoin des services de la justice demain devront prendre leur mal en patience pour au moins toute une journée.
Après avoir ainsi arboré des brassards rouges pour protester contre le non respect de leur plateforme, vendredi dernier, les greffiers et personnels administratifs, en somme le poumon du système judiciaire au Sénégal, ont opté pour un durcissement de leur dynamique revendicative. Après les brassards rouges et le boycott général des journées portes ouvertes organisées par le département ministériel de tutelle, les 3, 4 et 5 juillet au tribunal de Dakar et à la Cour d’appel de Kaolack, la grève totale vient sanctionner un mouvement qui risque de faire beaucoup de dégâts dans le ministère dirigé par Aminata Touré, la Garde des sceaux.
En attendant, la grève de 24 h de ce jeudi ne serait qu’une sorte d’avertissement et de coup de semonce aux pouvoirs publics. « Nous voulons juste donner un avertissement au gouvernement pour qu’il revienne sur les deux projets de décrets qui remettent en cause nos acquis et impactent négativement sur les conditions de vie et de travail des travailleurs de la justice », mettait déjà en garde Me Ousmane Diagne, le secrétaire général du Sytjust lundi passé.
Avec Sud Quotidien