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En Gambie, donner une fausse information peut être fatale. Avec le régime actuel du président Jammeh, les journalistes ont la peur au ventre. En effet, une nouvelle loi sur internet, adoptée en juillet dernier, stipule que les utilisateurs d'internet, les journalistes et les blogueurs semblables, coupables de diffusion de fausses nouvelles, sont passibles de quinze (15) ans de prison et d'une amende pouvant aller jusqu'à trois (3) millions de Dalasi.
Une révélation faite par des organisations de la société civile et des Ong et associations de lutte pour les droits de l'homme à travers une déclaration conjointe signée et publiée ce vendredi à Dakar à l'occasion de la commémoration de l'an un (1) des exécutions arbitraires de neuf (9) prisonniers en Gambie.
Le 23 août dernier, 9 condamnés ont été secrètement traînés hors de leurs cellules et passés aux armes par le peloton d'exécution, rappellent vivement les Ong droits-de-l'hommistes, indiquant que le régime gambien n' a aucun respect pour les droits de l'homme. Cette commémoration, organisée par l'Ong Article 19 avec le soutien de Osiwa, a permet aux Ong et associations de rappeler que les exécutions sont juste un point culminant dans la panoplie des graves violations et abus en matière de droits humains en Gambie depuis 1994.
La liberté d'expression et d'opinion a été systématiquement restreinte depuis 1994, et le cas de disparitions, assassinats, arrestations indiscriminées et la détention illégale de journalistes, fermetures arbitraires des organes de presse sont devenus un phénomène récurrent pendant les dix neuf (19) dernières années.
Compte tenu de ce fait, les signataires de la déclaration de Dakar exhortent le gouvernement de Jammeh à mettre immédiatement un terme aux violations constantes de ses obligations en matière de droits de l'homme contenus dans sa propre constitution et dans le droit international librement ratifié.