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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a donné son accord, dimanche 15 décembre, lors d’un sommet à Abuja, pour la création d’un tribunal spécial destiné à juger les crimes commis en Gambie entre 1994 et 2017 sous le régime de l’ex-dictateur Yahya Jammeh. Ce dernier, réfugié en Guinée équatoriale depuis sa chute, avait dirigé la Gambie d’une main de fer pendant plus de deux décennies.
Le gouvernement gambien a annoncé la décision historique dans un communiqué transmis dimanche. « Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, réunis le 15 décembre à Abuja, ont pris la décision historique d’établir un tribunal spécial pour la Gambie », rapporte le communiqué.
D’après Lesoleil, le ministère gambien de la Justice précise également que cette décision inclut l’adoption des statuts du tribunal qui veillera à « garantir la justice et l’établissement des responsabilités pour les graves violations des droits de l’Homme commises entre juillet 1994 et janvier 2017 » sous la présidence de M. Jammeh.
Selon le communiqué, « C’est une étape historique qui marque un pas important pour la Gambie, pour la région et pour la communauté internationale ». En effet, le tribunal pourrait permettre aux victimes des atrocités commises pendant le régime de Yahya Jammeh d’obtenir justice.
« Après des années de retard, cet accord (pour un tribunal spécial) pourrait enfin permettre aux victimes de Yahya Jammeh d’accéder à la justice », a déclaré Reed Brody, de la Commission internationale des juristes, dans un texte adressé à l’AFP.