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Les Gambiens de l’intérieur comme ceux de la diaspora ont envahi les médias sociaux pour exiger la libération de Aminata Manneh, une militante de l’égalité de genre, interpellée par la police pour avoir posté une image controversée sur sa page Facebook.
Etudiante à l’Université de la Gambie (UTG), la jeune activiste qui est actuellement en stage à l’American Corner de l’ambassade des Etats-Unis à Banjul, n’a plus été vue depuis son arrestation la semaine dernière.
Selon des informations postées samedi sur les médias sociaux, Mlle Manneh a été arrêtée par des agents de la National Intelligence Agency (NIA) en raison d’une vidéo montrant un policier en train de brutaliser une écolière et qu’elle a postée sur les réseaux sociaux.
Manneh se rendait à son travail lorsqu’elle a vu un policier en train de battre une élève à l’aide d’une longue chaîne.
Ella a alors décidé de filmer cette scène dérangeante pour la partager sur les médias sociaux, et pour remettre en question le devoir du personnel de sécurité de la Gambie.
La vidéo a “très vite” fait le tour de la toile, ont rapporté samedi des sources gambiennes.
En attendant, les appels pour sa libération se sont multiplies, plusieurs Gambiens qualifiant sa détention de “violation cruelle” de ses droits civiques fondamentaux en tant que citoyenne gambienne préoccupée par un cas indéniable d’abus par la police sur une jeune élève sans défense.
La police gambienne n’a fait aucun commentaire sur les circonstances de l’arrestation de Aminata Manneh
Agence de presse africaine