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Désormais, les journalistes résidant à l'étranger ne pourront exercer de fonction. « Ca n'a rien de révolutionnaire », dit le ministre de la Communication. Mais certains dénoncent une loi sur mesure contre des médias d'opposition dont les dirigeants sont expatriés.
Membre de Nord Edition et installé en France, Jonas Moulenda juge ce code liberticide : « La plupart des journalistes influents sortent du pays parce qu’ils sont traqués. Ils aimeraient les museler complètement pour éviter qu’ils ne dérangent le pouvoir en place ».
L’éditeur, l’imprimeur, le distributeur ou encore le diffuseur seront solidairement responsables en cas d'infraction. Pour François Ndjimbi, du site Gabonreview, le champ des responsabilités s'étend et la liberté se réduit : « Les imprimeurs, les distributeurs, ils ont toujours peur. Alors beaucoup de journaux vont se retrouver comme ça interdits. Ou alors ils vont faire une production qui ne pourra pas être imprimée, qui ne pourra pas être distribuée ».
De fortes amendes prévues
François Ndjimbi dénonce aussi la nouvelle obligation d'enregistrer officiellement les pseudonymes, ce qui fait perdre une protection aux journalistes. Le secrétaire général de l'Observatoire des médias déplore de son côté de ne pas avoir été associé à l'écriture de la dernière version du code.
Norbert Ngoua Mezui reconnait la dépénalisation des délits de presse, mais pour lui le problème reste entier : « Ils ont mis la barre haut en ce qui concerne les amendes. Si jamais il y a délit de presse - les organes de presse étant pauvres en termes de ressources financières - si on leur dit de payer une amende de 5 ou 10 millions, ils ne pourront pas le faire, ils seront pris et ils seront jetés en prison ».
Le ministre de la Communication lui parle d'innovations permettant aux acteurs d’exercer avec plus de liberté et de responsabilité. Alain-Claude Bilie Bi Nzé estime le texte équilibré offrant un meilleur cadre aux professionnels.
Membre de Nord Edition et installé en France, Jonas Moulenda juge ce code liberticide : « La plupart des journalistes influents sortent du pays parce qu’ils sont traqués. Ils aimeraient les museler complètement pour éviter qu’ils ne dérangent le pouvoir en place ».
L’éditeur, l’imprimeur, le distributeur ou encore le diffuseur seront solidairement responsables en cas d'infraction. Pour François Ndjimbi, du site Gabonreview, le champ des responsabilités s'étend et la liberté se réduit : « Les imprimeurs, les distributeurs, ils ont toujours peur. Alors beaucoup de journaux vont se retrouver comme ça interdits. Ou alors ils vont faire une production qui ne pourra pas être imprimée, qui ne pourra pas être distribuée ».
De fortes amendes prévues
François Ndjimbi dénonce aussi la nouvelle obligation d'enregistrer officiellement les pseudonymes, ce qui fait perdre une protection aux journalistes. Le secrétaire général de l'Observatoire des médias déplore de son côté de ne pas avoir été associé à l'écriture de la dernière version du code.
Norbert Ngoua Mezui reconnait la dépénalisation des délits de presse, mais pour lui le problème reste entier : « Ils ont mis la barre haut en ce qui concerne les amendes. Si jamais il y a délit de presse - les organes de presse étant pauvres en termes de ressources financières - si on leur dit de payer une amende de 5 ou 10 millions, ils ne pourront pas le faire, ils seront pris et ils seront jetés en prison ».
Le ministre de la Communication lui parle d'innovations permettant aux acteurs d’exercer avec plus de liberté et de responsabilité. Alain-Claude Bilie Bi Nzé estime le texte équilibré offrant un meilleur cadre aux professionnels.