Coupant le territoire national en deux en certaines de ses parties, la Gambie est présentée comme un suppositoire dans le derrière du Sénégal. C’est dire qu’elle est située en plein territoire sénégalais. La commune de Farafeny est la principale localité frontière entre le Sénégal et la Gambie. Pour quitter Dakar pour se rendre en Casamance, ou effectuer le trajet inverse par la route, il est obligatoire de traverser ce petit pays, sauf à effectuer un long détour par Tambacounda. Pour couper court, donc, et gagner du temps et de l’argent — du moins théoriquement — des centaines de passagers choisissent chaque jour de passer par la Gambie.
Et ce malgré les multiples tracasseries. Au niveau de Farafenny, un bac, ou ferry en anglais, assure des rotations pour la traversée des passagers et des véhicules entre les deux rives du fleuve Gambie. En effet, il faut franchir ce cours d’eau dans les deux sens pour pouvoir continuer sa route. Autant donc dire que, bloquer cette traversée, c’est entraver la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur même du Sénégal dès lors que la Casamance est une région administrative de notre pays au même titre que Saint-Louis, Fatick, Tambacounda... ou Dakar ! Or, le président gambien, Yaya Jammeh, vient de fermer ses frontières terrestres avec le Sénégal sans donner d’explications. Conséquence : la Casamance se trouve de nouveau isolée et est menacée par toutes sortes de pénuries étant donné que l’essentiel de son approvisionnement en denrées stratégiques et même moins essentielles passe par la Gambie.
La situation est d’autant plus grave que cette frontière venait tout juste d’être rouverte après plusieurs semaines de fermeture du fait d’un blocus imposé par les transporteurs sénégalais. Lesquels entendaient protester contre l’augmentaton des tarifs de traversée du ferry ainsi que l’obligation qui leur était faite de payer désormais ces frais en francs cfa. Et ce alors que jusque-là, ce paiement se faisait en dalasi, la monnaie nationale gambienne. Et alors que les transporteurs sénégalais n’avaient pas encore fini de se réjouir de la levée du blocus suite à la signature d’un accord entre les parties sénégalaise et gambienne s’étant traduit notamment par un retour aux anciens tarifs — ou, en tout cas, une diminution de l’ampleur de la hausse —, le président gambien Yaya Jammeh est entré dans la danse pour tout remettre en cause.
En effet, l’homme fort de Banjul a tout simplement ordonné la fermeture de tous les points de passages frontaliers avec le Sénégal. Une mesure que le président Yaya Jammeh a prise sans informer le Sénégal. Il s’agit là visiblement pour lui d’un moyen pour prouver la souveraineté de son pays. Une souveraineté que personne n’a pourtant contestée ! Au-delà de la fermeture des frontières avec le Sénégal, le président gambien Yaya Jammeh a pris d’autres mesures en suspendant tous les vols en provenance de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone sous prétexte d’éviter toute contamination de virus Ebola. Donc qu’est-ce justifie cette barricade d’Etat ? « Le Témoin » croit être en mesure de vous donner les véritables raisons ayant poussé le président Yaya Jammeh à verrouiller son pays.
D’abord, comme le montrent tous les jours les images de propagande de la télévision nationale gambienne, Yaya Jammeh a déserté depuis quelques semaines son palais pour une longue tournée économique et politique à l’intérieur de son pays. Pour « blinder » son palais et son cortège, il a mis en état d’alerte toutes ses forces de défense et de sécurité. Et comme il est momentanément absent de Banjul le temps d’une longue tournée, le président Jammeh, en bon officier rusé, a pris la précaution de fermer toutes les frontières afin d’enrayer toute velléité d’agression intérieure ou extérieure. Une stratégie sécuritaire pour faire comprendre aux éventuelles personnes malintentionnées qu’elles n’auront pas la possibilité de fuir en cas d’échec de leur coup compte tenu de la fermeture des frontières. Il faut dire qu’il a des raisons de craindre pour sa sécurité.
À en croire une source proche de l’oppsition gambienne, en effet, plusieurs officiers et sous-officiers menacés ou persécutés ont déserté les rangs. Et ce pendant que d’autres sont emprisonnés ou portés disparus. Face à cette situation, certains peuvent profiter de la moindre occasion pour faire vaciller, voire renverser, le régime de Banjul. Une autre raison qui a également pu provoquer la fermeture des frontières terrestres avec le Sénégal, ce sont les accords tarifaires signés entre les transporteurs gambiens et sénégalais.
En effet, d’après des sources gambiennes contactées par le « Témoin », c’est en pleine tournée que le président Jammeh a appris que le blocus des transporteurs sénégalais avait été levé suite à des accords avec leurs homologues gambiens. Aussitôt, le président Yaya Jammeh a piqué une vive colère du fait que les transporteurs gambiens ont signé des accords sans qu’il ait été informé au préalable. Aussitôt, il aurait appelé son ministre des Transports et son chef d’état-major pour les sommer de refermer immédiatement les frontières.
C’est qui a été fait ! « Comment des transporteurs peuvent-ils prendre des décisions engageant l’Etat gambien sans que je sois informé ? Hein ! » se serait étranglé le président gambien dont les propos nous ont été rapportés par une source proche de son entourage. Et ce même si une source gambienne autorisée plaide la sécurité intérieure et le renforcement des contrôles aux frontières pour justifier ce blocus. Sécurité intérieure ? Toujours est-il que le président Yaya Jammeh ne loupe jamais une occasion pour régler ses « comptes » avec l’Etat du Sénégal qu’il a toujours accusé d’avoir torpillé son ascension à la tête des organisations internationales. En fait, même si c’était vrai, rien ne peut encore justifier cette fermeture des frontières que partagent les deux pays. Mais le plus regrettable dans cette affaire, c’est que c’est le Sénégal qui aurait dû prendre une telle mesure, et non contraire !
Or, à part la traversée de son territoire, on se demande ce que la Gambie peut apporter au Sénégal ? Rien ! Dommage en tout cas que ce pays ait la chance d’avoir pour seul voisin un Etat légaliste comme le Sénégal du président Macky Sall. Nul doute que si Yaya Jammeh avait comme voisins le Nigéria, la Russie, les Usa, la Syrie, Israel , le Tchad, le Rwanda ou autres pays de représailles, il ouvrirait sept fois son trousseau de clés avant de fermer une seule frontière commune ! Mais quand la psychose d’une fin de règne s’empare d’un président, les frasques diplomatiques et les dérives sanguinaires se multiplient… Walla book, « mbokka » Yaya ?
Et ce malgré les multiples tracasseries. Au niveau de Farafenny, un bac, ou ferry en anglais, assure des rotations pour la traversée des passagers et des véhicules entre les deux rives du fleuve Gambie. En effet, il faut franchir ce cours d’eau dans les deux sens pour pouvoir continuer sa route. Autant donc dire que, bloquer cette traversée, c’est entraver la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur même du Sénégal dès lors que la Casamance est une région administrative de notre pays au même titre que Saint-Louis, Fatick, Tambacounda... ou Dakar ! Or, le président gambien, Yaya Jammeh, vient de fermer ses frontières terrestres avec le Sénégal sans donner d’explications. Conséquence : la Casamance se trouve de nouveau isolée et est menacée par toutes sortes de pénuries étant donné que l’essentiel de son approvisionnement en denrées stratégiques et même moins essentielles passe par la Gambie.
La situation est d’autant plus grave que cette frontière venait tout juste d’être rouverte après plusieurs semaines de fermeture du fait d’un blocus imposé par les transporteurs sénégalais. Lesquels entendaient protester contre l’augmentaton des tarifs de traversée du ferry ainsi que l’obligation qui leur était faite de payer désormais ces frais en francs cfa. Et ce alors que jusque-là, ce paiement se faisait en dalasi, la monnaie nationale gambienne. Et alors que les transporteurs sénégalais n’avaient pas encore fini de se réjouir de la levée du blocus suite à la signature d’un accord entre les parties sénégalaise et gambienne s’étant traduit notamment par un retour aux anciens tarifs — ou, en tout cas, une diminution de l’ampleur de la hausse —, le président gambien Yaya Jammeh est entré dans la danse pour tout remettre en cause.
En effet, l’homme fort de Banjul a tout simplement ordonné la fermeture de tous les points de passages frontaliers avec le Sénégal. Une mesure que le président Yaya Jammeh a prise sans informer le Sénégal. Il s’agit là visiblement pour lui d’un moyen pour prouver la souveraineté de son pays. Une souveraineté que personne n’a pourtant contestée ! Au-delà de la fermeture des frontières avec le Sénégal, le président gambien Yaya Jammeh a pris d’autres mesures en suspendant tous les vols en provenance de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone sous prétexte d’éviter toute contamination de virus Ebola. Donc qu’est-ce justifie cette barricade d’Etat ? « Le Témoin » croit être en mesure de vous donner les véritables raisons ayant poussé le président Yaya Jammeh à verrouiller son pays.
D’abord, comme le montrent tous les jours les images de propagande de la télévision nationale gambienne, Yaya Jammeh a déserté depuis quelques semaines son palais pour une longue tournée économique et politique à l’intérieur de son pays. Pour « blinder » son palais et son cortège, il a mis en état d’alerte toutes ses forces de défense et de sécurité. Et comme il est momentanément absent de Banjul le temps d’une longue tournée, le président Jammeh, en bon officier rusé, a pris la précaution de fermer toutes les frontières afin d’enrayer toute velléité d’agression intérieure ou extérieure. Une stratégie sécuritaire pour faire comprendre aux éventuelles personnes malintentionnées qu’elles n’auront pas la possibilité de fuir en cas d’échec de leur coup compte tenu de la fermeture des frontières. Il faut dire qu’il a des raisons de craindre pour sa sécurité.
À en croire une source proche de l’oppsition gambienne, en effet, plusieurs officiers et sous-officiers menacés ou persécutés ont déserté les rangs. Et ce pendant que d’autres sont emprisonnés ou portés disparus. Face à cette situation, certains peuvent profiter de la moindre occasion pour faire vaciller, voire renverser, le régime de Banjul. Une autre raison qui a également pu provoquer la fermeture des frontières terrestres avec le Sénégal, ce sont les accords tarifaires signés entre les transporteurs gambiens et sénégalais.
En effet, d’après des sources gambiennes contactées par le « Témoin », c’est en pleine tournée que le président Jammeh a appris que le blocus des transporteurs sénégalais avait été levé suite à des accords avec leurs homologues gambiens. Aussitôt, le président Yaya Jammeh a piqué une vive colère du fait que les transporteurs gambiens ont signé des accords sans qu’il ait été informé au préalable. Aussitôt, il aurait appelé son ministre des Transports et son chef d’état-major pour les sommer de refermer immédiatement les frontières.
C’est qui a été fait ! « Comment des transporteurs peuvent-ils prendre des décisions engageant l’Etat gambien sans que je sois informé ? Hein ! » se serait étranglé le président gambien dont les propos nous ont été rapportés par une source proche de son entourage. Et ce même si une source gambienne autorisée plaide la sécurité intérieure et le renforcement des contrôles aux frontières pour justifier ce blocus. Sécurité intérieure ? Toujours est-il que le président Yaya Jammeh ne loupe jamais une occasion pour régler ses « comptes » avec l’Etat du Sénégal qu’il a toujours accusé d’avoir torpillé son ascension à la tête des organisations internationales. En fait, même si c’était vrai, rien ne peut encore justifier cette fermeture des frontières que partagent les deux pays. Mais le plus regrettable dans cette affaire, c’est que c’est le Sénégal qui aurait dû prendre une telle mesure, et non contraire !
Or, à part la traversée de son territoire, on se demande ce que la Gambie peut apporter au Sénégal ? Rien ! Dommage en tout cas que ce pays ait la chance d’avoir pour seul voisin un Etat légaliste comme le Sénégal du président Macky Sall. Nul doute que si Yaya Jammeh avait comme voisins le Nigéria, la Russie, les Usa, la Syrie, Israel , le Tchad, le Rwanda ou autres pays de représailles, il ouvrirait sept fois son trousseau de clés avant de fermer une seule frontière commune ! Mais quand la psychose d’une fin de règne s’empare d’un président, les frasques diplomatiques et les dérives sanguinaires se multiplient… Walla book, « mbokka » Yaya ?