Cette rencontre se déroule dans le cadre des 8èmes jeux de la Francophonie ouverts dans la capitale économique ivoirienne depuis vendredi.
’’Dans le contexte de la mondialisation, la culture constitue le moyen privilégié d’une approche plus humaine, équitable et durable dans les relations entre les peuples et les Etats’’, selon la ’’Déclaration d’Abidjan’’ lue par l’administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie, Adama Ouane.
Le texte comprend sept points relatifs entre autres à la ’’vision ouverte de la culture fondée sur la coopération et la solidarité dans l’espace francophone’’.
Les ministres s’engagent à ’’mettre la révolution numérique au service de la création, des créateurs et de tous les publics’’.
Selon eux, la culture est aujourd’hui ’’soumise à des pressions’’ notamment économiques, ’’susceptibles d’affecter sa diversité, sa contribution au développement durable ainsi que la liberté des créateurs et la participation de la population à la vie culturelle’’.
Face à ces pressons, il optent pour ’’le partage, l’échange, le respect et l’enrichissement mutuels’’.
Les travaux se sont déroulés sur deux jours (samedi et dimanche) à l’hôtel Ivoire d’Abidjan. Y ont pris part le Secrétaire général du ministère sénégalais de la Culture et de la Communication, Birane Niang.
Un plan d’action en sept axes a été aussi rendu public à la fin de la réunion.
Il s’agit dans le document transmis à la presse, d’encourager la conception et la mise en œuvre de politiques culturelles par les Etats et gouvernements membres et observateurs de la francophonie ; de créer des conditions de financements stables en faveur des politiques et des institutions culturelles.
Les participants ’’encouragent l’échange de bonnes pratiques en vue de renforcer la professionnalisation des métiers de la culture, notamment sur les plans technique, juridique et administratif’’.
Ils ont aussi proposé à l’OIF d’inclure dans sa programmation l’organisation d’activités d’échanges et de réflexion sur les bonnes pratiques en matière de traitement préférentiel interétatiques en partenariat avec l’UNESCO.
M. Birane Niang, ’’ravi’’ que l’OIF se penche davantage sur la culture, rappelle que certains engagements remontent au Sommet de la Francophonie de Dakar en 2014 et à celui de Madagascar en 2016.
’’Cette conférence en Côte d’Ivoire intervient 15 ans après la dernière, cela veut dire que pendant longtemps, l’OIF mise sur la santé et l’éducation, c’est vrai. C’est important. Mais la culture occupe une place de choix’’, a fait valoir le secrétaire général.
Cette 4e Conférence ministérielle de la Francophonie sur la culture présidée par la Secrétaire générale générale de la Francophonie Michaelle Jean a permis de réfléchir sur ’’la régulation mondiale des enjeux et défis de la culture’’, ’’culture et développement humain durable’’, ’’Economie de la culture’’ et ’’Coopération et solidarité internationale’’.