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"Je vous l'affirme ici: l'Europe sera toujours prête à poursuivre la coopération transatlantique, mais elle se déterminera en fonction de ses intérêts et de ses valeurs. Elle n'a pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu'elle a à faire", a déclaré le président, qui a également contredit le président élu américain en estimant que l'Alliance atlantique "ne sera obsolète que lorsque les menaces le seront devenues elles aussi".
"Au moment où s'installe une nouvelle administration à Washington, je voudrais rappeler que les relations entre l'Europe et les Etats-Unis ont toujours été fondées sur des principes et des valeurs. Ces valeurs s'appellent le respect, le soutien mutuel en cas de péril, mais aussi l'attachement à la démocratie, la défense des libertés, et cette égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de l'être humain."
"Nous partageons aussi depuis longtemps la même conception du droit d'asile pour celles et ceux qui fuient les persécutions et les conflits. Ce principe est d'ailleurs un de ceux qui a fondé la nation américaine", a-t-il également déclaré.
"Ne pas avoir peur d'elle-même et du monde"
Un peu plus tôt dans l'après-midi, François Hollande avait déjà appelé l'Amérique de Donald Trump à ne "pas avoir peur d'elle-même et du monde". S'appuyant sur l'exemple de l'écosystème français des start-up, le président a estimé que c'était là "une manière de faire comprendre au monde qu'il ne faut pas qu'il se rétracte, y compris dans la plus grande puissance de la planète", les États-Unis.
Selon le chef de l'Etat français, "la plus grande puissance de la planète doit normalement être celle qui a le plus confiance en elle-même, ne doit pas avoir peur". "Si elle commence à prendre peur d'elle-même et du monde, que va-t-elle être capable d'influencer, de produire comme rayonnement, d'attirer?" s'est-il interrogé.
"Il faut être capable de pouvoir se projeter dans le monde entier. Nous, dirigeants politiques, avons la responsabilité de faire en sorte que nous puissions créer le meilleur environnement pour que les talents puissent circuler et faire profiter au monde entier de ce qu'ils peuvent créer", a-t-il ajouté.
Dans un entretien dimanche aux quotidiens britannique Times et allemand Bild, le président élu des États-Unis Donald Trump a multiplié les déclarations corrosives, en particulier sur l'Europe et l'Otan, qualifiée d'"obsolète". Des prises de position qui ont, depuis, déclenché un lever de bouclier de toute la communauté européenne, ou presque.
"Au moment où s'installe une nouvelle administration à Washington, je voudrais rappeler que les relations entre l'Europe et les Etats-Unis ont toujours été fondées sur des principes et des valeurs. Ces valeurs s'appellent le respect, le soutien mutuel en cas de péril, mais aussi l'attachement à la démocratie, la défense des libertés, et cette égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de l'être humain."
"Nous partageons aussi depuis longtemps la même conception du droit d'asile pour celles et ceux qui fuient les persécutions et les conflits. Ce principe est d'ailleurs un de ceux qui a fondé la nation américaine", a-t-il également déclaré.
"Ne pas avoir peur d'elle-même et du monde"
Un peu plus tôt dans l'après-midi, François Hollande avait déjà appelé l'Amérique de Donald Trump à ne "pas avoir peur d'elle-même et du monde". S'appuyant sur l'exemple de l'écosystème français des start-up, le président a estimé que c'était là "une manière de faire comprendre au monde qu'il ne faut pas qu'il se rétracte, y compris dans la plus grande puissance de la planète", les États-Unis.
Selon le chef de l'Etat français, "la plus grande puissance de la planète doit normalement être celle qui a le plus confiance en elle-même, ne doit pas avoir peur". "Si elle commence à prendre peur d'elle-même et du monde, que va-t-elle être capable d'influencer, de produire comme rayonnement, d'attirer?" s'est-il interrogé.
"Il faut être capable de pouvoir se projeter dans le monde entier. Nous, dirigeants politiques, avons la responsabilité de faire en sorte que nous puissions créer le meilleur environnement pour que les talents puissent circuler et faire profiter au monde entier de ce qu'ils peuvent créer", a-t-il ajouté.
Dans un entretien dimanche aux quotidiens britannique Times et allemand Bild, le président élu des États-Unis Donald Trump a multiplié les déclarations corrosives, en particulier sur l'Europe et l'Otan, qualifiée d'"obsolète". Des prises de position qui ont, depuis, déclenché un lever de bouclier de toute la communauté européenne, ou presque.