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C’est à travers les informations exactes diffusées par les journalistes, en termes de changements climatiques, que les populations arriveront à comprendre le rôle qu’ils doivent jouer dans la lutte contre les menaces climatiques. Dans cette optique, plusieurs journalistes africains sont en formation depuis hier, mercredi 14 octobre, à Dakar pour renforcer leurs capacités médiatiques concernant le traitement des informations liés aux changements climatiques.
L’atelier de formation qui est animé par le journaliste Jean Pierre Illboudo est organisé par la Fédération internationale des journalistes (Fij) et le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) en prélude à la (21ème) Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop 21) qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris.
Selon un des membres de la Fij, Gabriel Baglo, la rencontre devra permettre aux journalistes de parvenir à traiter des sujets, à faire des commentaires et expliquer les réalités des changements climatiques aux gouvernements et aux populations, histoire de les sensibiliser. Une idée que le Directeur de la Communication, Alioune Dramé, soutient en précisant que «c’est aux journalistes de prendre des angles beaucoup plus humains pour faire intéresser les populations aux sujets concernant les changements climatiques».
Les enjeux de la rencontre restent, pour les journalistes, de «pouvoir s’imprégner des réalités mondiales pour avoir les armes nécessaires pour traiter les questions sur les dérèglements climatiques», a fait savoir le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Pour Mme Guèye Ramatoulaye Dieng, «la lutte est certes difficile mais pas impossible». Elle soutient qu’il faut accorder une place prépondérante aux questions environnementales dans les médias car «l’accès aux informations exactes peut protéger les hommes et promouvoir le développement durable».
Le conclave de Dakar, selon les participants, vient à son heure et devra permettre une meilleure prise de conscience collective, des engagements et des renforcements en matière de lutte contre les menaces climatiques. Ainsi, pour deux jours, les participants seront formés en matière de collecte, de traitement et de diffusion des informations sur les changements climatiques pour réussir le pari de la mobilisation du côté de la population. La formation de deux jours va se terminer aujourd’hui, jeudi 15 octobre, et les participants espèrent relever leurs lacunes en matière de couverture médiatique des sujets sur les changements climatiques.
SUD QUOTIDIEN