Football - Platini : "Il faut que nous soyons tous unis contre Blatter"

PRÉSIDENCE DE LA FIFA - Le président de l'UEFA Michel Platini a lancé jeudi une charge violente contre Sepp Blatter, candidat à sa succession vendredi malgré les tourments de la FIFA.

Michel Platini s'était déjà positionné contre Sepp Blatter. Désormais, il charge plus fort que jamais. Jeudi, au lendemain de l'arrestation de plusieurs représentants de la FIFA, le président de l'UEFA a appelé à l'union contre Blatter :

Il faut que nous soyons tous unis contre Sepp Blatter. Changer de président est la seule façon de changer la FIFA.
Michel Platini explique avoir sollicité, en vain, un entretien privé avec Sepp Blatter pour obtenir sa démission. Le président de l'UEFA assure désormais qu'une "très grande majorité des fédérations européennes" va soutenir le prince Ali, candidat à la présidence de la FIFA dans une élection maintenue pour vendredi.

"J'espère qu'il ne gagnera pas"

L’ancien numéro 10 des Bleus souhaite désormais la défaite de son ancien grand ami. Devant les journalistes ce jeudi, il a assuré qu’il ferait tout ce qui est possible pour l’empêcher le Suisse de rester le président de la plus grande des organisations du football. Il a même tenu à rejouer l'échange qu'il aurait eu avec Blatter

Ecoute Sepp, on s’est mis d’accord en 98, on a gagné ensemble, on a travaillé ensemble, je viens te demander de partir de la FIFA.
Le duel pour la présidence de la FIFA se jouera comme prévu entre Sepp Blatter et le Prince Ali. Mais avec un avantage de poids pour le dernier nommé, qui profitera de l’énorme lobby de Michel Platini. Une situation encore impensable il y a quelques heures. Mais depuis, les différentes affaires des 48 heures ont terriblement ébranlé le Suisse.

Et en cas de victoire de Sepp Blatter, Platini et l’UEFA ont déjà trouvé la parade. "Si Sepp Blatter est réélu, nous discuterons avec les représentants de l’UEFA avec une réunion à Berlin. Car certains ne veulent plus travailler avec la FIFA de Blatter." Quoi qu’il arrive lors du vote de vendredi, les secousses des différentes affaires de la FIFA sont loin d’être terminées.