Football: Jouer Burundi-Sénégal hors de Bujumbura est inadmissible, selon Aliou Cissé
La tenue de la rencontre Burundi-Sénégal du 4 juin hors de Bujumbura, la capitale d’un pays instable "est inadmissible", a commenté Aliou Cissé, le sélectionneur national dans un entretien avec la radio privée, RFM.
Invité mercredi des étudiants en journalisme du CESTI (Centre des études et sciences et techniques de l’information, le sélectionneur national a qualifié cette décision de la Fédération burundaise d’"inadmissible".
"Mais, en tant qu’entraîneur, je peux vous dire que nos joueurs sont prêts à jouer sur tous les terrains", a relevé Aliou Cissé précisant toutefois qu’il parle en tant que sélectionneur national, en tant que technicien.
Le sélectionneur national faisait partie de la mission avancée , envoyée récemment par la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui a séjourné récemment au Rwanda et au Burundi où le Sénégal doit jouer la 5-ème journée des éliminatoires de la CAN 2017, le 4 juin.
La Fédération a envoyé lundi un courrier à la Confédération africaine de football (CAF) pour demander la délocalisation du match à Bujumbura en lieu et place de la ville de Rumengo retenue par la Fédération du Burundi comme lieu de cette rencontre..
Dans un entretien avec l’APS, Me Augustin Senghor, le président de la FSF, se basant sur le compte rendu des émissaires sénégalais, avait évoqué le mauvais état de la route menant de Bujumbura à Rumengo et du stade où la rencontre est programmée mais aussi l’absence de réceptif hôtelier aux normes.
Le Burundi (6 points) qui a joué à domicile (contre le Niger et la Namibie) ses deux premiers matchs des éliminatoires de la CAN 2017 dans sa capitale, a programmé son 3-ème match contre le Sénégal à 70 kms de la capitale.
Les Hirondelles, le nom de l’équipe nationale burundaise, doivent gagner leurs deux prochains éliminatoires de la CAN pour espérer faire partie des meilleurs deuxièmes.
Le Sénégal (12 points) quant à lui, ne cherche qu’un point pour assurer sa qualification à la phase finale de la CAN 2017 prévue en janvier prochain au Gabon.
APS