Economie

Finances: La BCEAO ramène de 5 à 3% le coefficient de réserves obligatoires pour les banques


Mercredi 1 Mars 2017

Le Comité de politique monétaire -CPM—de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de ramener de 5 à 3% le coefficient de réserves obligatoires applicables aux banques de l’Union en le baissant de 200 points de base.

Cette décision a été prise en "vue d’accompagner la mise en œuvre des mesures visant un meilleur fonctionnement du marché interbancaire", a expliqué le Gouverneur Thiémokho Meyliet Koné dans le communiqué final lu à la fin de la première session du Comité de l’année 2017, tenue mercredi au siège de l’institution financière à Dakar.

Il a annoncé que la mesure entre en vigueur le 16 mars 2017.

Les réserves obligatoires sont constituées par les banques auprès de la BCEAO, mais dés fois l’institution financière permet aux banques d’utiliser une partie de ces réserves.

"Le Comité a pris les dispositions pour qu’il y ait un fonctionnement plus harmonieux du marché interbancaire, un marché sur lequel les banques doivent en principe s’approvisionner pour faire face à leurs besoins de trésorerie plus les autres sources de financement comme la BCEAO", a précisé le Gouverneur.

Pour Thiémokho Meyliet Koné, président du CPM, ‘’si ce marché interbancaire marche bien, c’est à la satisfaction des banques et cela veut dire qu’elles auront les moyens de faire les politiques idoines en matière d’emploi’’.

"Nous avons la préoccupation de voir le marché bancaire fonctionner de façon harmonieuse", a-t-il encore souligné.

En outre, le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs de la BCEAO. Ainsi le taux minimum de soumission aux opérations d’injection de liquidités reste fixé à 2,5%, niveau en vigueur depuis septembre 2016.

Au cours de la session, le CPM a passé en revue les principales évolutions de la conjoncture économique au cours de la période récente ainsi que les facteurs de risques pouvant peser sur la stabilité des prix et la croissance économique de l’Union.



Abdoul Aziz Diop