Pour l’ancienne candidate à la Présidentielle de 2012, «la solution est moins dans une caution exorbitante que dans la rationalisation des partis politiques et l’organisation de leur financement, qui souffre d’un vide juridique». Elle rappelle que «la possibilité de participer aux élections est un droit politique fondamental prévu par le pacte international de 1966 sur les droits civils et politiques et les conventions internationales dont le Sénégal est partie». Sous ce rapport, estime-t-elle, «aucune conciliation ne peut justifier les gaucheries à collecter des financements pour une campagne». Et pour régler définitivement ce problème, le professeur Sidibé propose de faire en sorte «que l’argent ne soit pas supérieur devant les visions, les programmes et l’idéologie tout en épargnant à notre pays l’anéantissement des forces politiques émergentes qui apportent un souffle nouveau à la vie politique nationale».
LEQUOTIDIEN