Le prénom, qui a la lettre M comme initiale, et le patronyme en question, ont été orthographiés dans la dernière lettre du mot "moutahim" transcrit en arabe, une lettre qui a la forme d’un zéro, a constaté la correspondante de l’APS, vers 17h, en présence du préfet du département, de responsables de la police locale et de sapeurs-pompiers.
"Ce mot (’mountakhim’, Ndlr) est destructeur", a commenté l’imam Mamadou Aladji Diallo, un notable du quartier Peulgha, où se trouve le cimetière, en plein cœur de la commune. "Cette pratique est de nature à tuer la personne visée ou à détruire sa vie à jamais", a-t-il ajouté, en se gardant de traduire le mot "mountakhim".
Avec l’aide d’habitants de Peulgha, les sapeurs-pompiers ont plié le linceul et l’ont remis aux policiers. Ils ont ensuite refermé les tombeaux vides, en présence des autorités locales.
Selon des témoignages recueillis sur place, un principal de collège a vu sept personnes creuser dans le cimetière, à la demande d’un marabout, selon ses vis-à-vis.
Revenu au cimetière pour avoir trouvé curieuse l’explication qui lui a été donnée par les sept individus rencontrés au cimetière, le chef d’établissement scolaire est retourné sur ses pas, mais les visiteurs étaient déjà repartis, sans être identifiés, a-t-on appris sur place.
Le principal de collège a ensuite alerté le préfet, l’imam du quartier et d’autres personnalités de la ville, ont dit des riverains à l’APS.
Ils affirment que des actes similaires ont eu lieu dans le même cimetière, qui n’est placé sous aucune surveillance, sans éclairage en plus.
De nombreux riverains ont évoqué l’hypothèse d’un "acte mystique".
APS