Farine de blé : 20.000 francs pour le sac de 50 kilos [ Source Officielle ]

‘’Le ministre de l’Economie et des Finances (Amadou Kane) a rendu compte au Conseil (des ministres), du processus d’homologation du prix de la farine, qui a en définitive retenu un prix plafond de 20.000 francs, le sac de 50 kg’’, rapporte le texte.

A cet effet, signale la même source, le ministre du Commerce, El Hadji Malick Gakou, ‘’va convoquer le Conseil national de la consommation pour le bénéfice de l’information du public’’.

Auparavant le Premier ministre, Abdoul Mbaye, avait rendu compte au Conseil des ministres des réunions interministérielles consacrées au prix de la farine, annonce également le communiqué du gouvernement.

Pour sa part, ‘’le président de la République (Macky Sall) a félicité le Premier ministre, le ministre de l’Economie et des Finances et le ministre du Commerce, pour le travail remarquable et méticuleux, ayant abouti après une large concertation, à l’homologation du prix de la farine sur l’ensemble du territoire’’.

‘’C’est chose faite et nous remercions les autorités. Nous nous réjouissons de cette décision du chef de l’Etat et nous félicitons toutes les autorités qui ont été impliquées’’, a déclaré le Vice-président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), Alioune Thiam.

Interrogé par la radio privée RFM sur le prix retenu par le gouvernement, M. Thiam a souligné qu'il était "appréciable", en ce sens qu’il a permis de ramener les prix à leurs niveaux d’avant. ‘’Aujourd’hui, a-t-il dit, les meuniers sont conscients que la situation, si elle se détériore c’est à cause d’eux.’’

Les boulangers se disent également disposés à poursuivre la concertation. ‘’Maintenant, nous allons à la table des négociations pour voir comment agir sur les autres leviers afin d’améliorer la qualité du pain et faire en sorte que les consommateurs puissent en profiter.’’

La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) était en grève lundi et mardi. Parmi les griefs invoqués par ses responsables, des problèmes avec la vente illicite de pain artisanal ou "tapa-lapa", la cherté des intrants, tels que le gasoil, l’électricité, etc., qui influent négativement sur leurs rendements quotidiens.

Mardi, l’Association SOS Consommateurs avait demandé aux boulangers d’arrêter leur grève qui "ne profite à personne" et appelé l’Etat à assumer "pleinement ses responsabilités en convoquant l’ensemble des acteurs de la filière farine-pain pour des discussions franches et complètes".

SAB/OID_ Seneweb